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Critique de Pennywise


Toujours en quête de nouvelles lectures et de nouveaux auteurs, je me suis laissé tenté par l'oeuvre de Daniel Silva et ai donc commencé The Kill Artist.
Qu'ils soient mafieux, gangsters ou espions, il semble toujours impossible à ces personnages d'échapper à leur passé.
En cela Gabriel Allon ne déroge pas à la règle. Après s'être mis en retrait de la vie d'espion qui l'occupait, Allon doit renoncer à son travail de restaurateur de tableaux pour mettre fin aux activités terroristes de Tariq al Hourani.
le récit est fluide et avance à un rythme soutenu, sans temps mort ni digression.
Bien que le héros soit clairement identifié en la personne de Allon, l'auteur fait la part belle aux personnages secondaires dont la place augmente à mesure que Allon les utilise à ses fins. Si être espions ou mafieux n'offre pas le luxe de pouvoir échapper à son passé, c'est une activité dangereuse pour tous les proches et membres de leurs familles.
Tous se retrouvent autour d'une histoire commune que L Histoire a façonné. Histoires faites de meurtres, assassinats et autres massacres, le tout sur fond de guerres de religions inextricables et sans fins. Seule la vengeance semble pouvoir mettre fin à ces antagonismes.
Daniel Silva pose les bases d'une série de romans solides et documentés. A la fois immersif et intelligent dans sa construction, the Kill Artist donne à réfléchir sur la notion de vengeance. Peut-on tout sacrifier au nom d'un idéal? Si se venger implique de sacrifier les vies de ceux qu'on aime, alors ne devient on pas nous même le monstre que l'on combat?
Un bon roman d'espionnage dans la lignée de Tom Clancy ( A la poursuite d'Octobre Rouge).
Bonne lecture.

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