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Critique de Crazynath


La reine du printemps est la suite presque directe de « A la fin de l'hiver » de Robert Silverberg. Ayant bien apprécié cette histoire, j'avoue que j'étais ravie de me plonger dans la suite des aventures de ce petit monde.
En effet, au début de ma lecture, j'ai retrouvé avec plaisir certains personnages comme Hresh et Taniane par exemple. Ils ont certes un peu vieillis, et maintenant, la jeune génération est bien présente pour reprendre le relais. Une des plus charismatiques de cette jeune génération est la fille de Hresh et Taniane. Fantasque, imprévisible, je me suis attachée à ce personnage (surtout au début de l'histoire)
Leur civilisation semble croitre doucement, et les villes qu'ils ont construites en sont la preuve. Les villes et tout ce qui gravite autour, les lois, les principes de classes sociales, les antagonismes liés aux ambitions de certains…bref, ce petit peuple devient de plus en plus « humain ».
Cependant, un autre peuple est bien présent sur la planète : les hjjks. Ces derniers ont survécu au « grand hiver » et estiment être les héritiers légitimes de la planète. Ils envoient des émissaires dans les différentes villes afin de conclure un accord. En effet, la fin du tome précédent laissait entrevoir que les rapports entre les deux peuples seraient tenus.
L'histoire semblait bien partie pour me tenir en haleine…mais tout à coup, je me suis rendue compte que je m'ennuyais un peu pendant les deux derniers tiers de cette lecture. En effet, il y a eu une perte de vitesse et j'avais même l'impression que l'auteur ne savait plus ou il voulait nous emmener. de plus, les considérations mystico-religio-philosophiques de certains personnages partaient dans des directions où j'avais de la peine à suivre, sans doute au vu du peu d'intérêt que j'y accorde en général…
Une lecture en semi teinte, avec un petit sentiment de déception à l'issue de cette lecture…
Une suite finalement pas si utile.



Challenge Pavés 2018
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