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Critique de thimiroi


Ce recueil constitue le premier tome d'une série de quatre anthologies de nouvelles de Robert Silverberg, choisies par l'auteur et classées chronologiquement par ordre de parution, ici en l'occurrence de 1953 à 1970. Chaque nouvelle est introduite par un texte de présentation, qui en précise les conditions d'écriture et de parution.
L'ensemble est impressionnant par la quantité : 41 nouvelles, près de 900 pages, car il regroupe deux recueils américains, « The Road to nightfall » et « Ringing the Changes ».
Mais cette anthologie est aussi impressionnante par sa qualité : peu de textes inintéressants, mais beaucoup d'excellents (rapport qualité/prix imbattable !).
Pour vous en donner une idée, je vous présente huit nouvelles parmi mes préférées, nouvelles censées se dérouler dans un avenir plus ou moins proche :
- « Voir l'invisible » : un « insoumis » est condamné à peine d'invisibilité, personne n'a le droit de lui parler, sous peine de poursuites judiciaires !
- « Les colporteurs de souffrance » : le responsable d'une émission de télé-réalité souhaite enregistrer les souffrances d'un mourant… Glaçant !
- « Le Chancelier de fer » : le père d'une famille qui souffre de surpoids achète un robot pour les inciter à suivre un régime. Evidemment, tout ne va pas se passer comme prévu...
- « Passagers » : des extraterrestres s'emparent sans prévenir du corps de certaines personnes qui alors perdent conscience ; à leur réveil, elles découvrent ce qu'elles ont fait…
- « L'épouse 91 » : le narrateur se marie avec une extraterrestre pour une période de six mois… Un texte très drôle.
- « Les arbres qui avaient des dents » : sur une planète lointaine, le narrateur exploite une plantation d'arbres vivants, intelligents et carnivores qui produisent un suc hallucinogène particulièrement recherché ; mais une maladie s'attaque aux arbres, il faut les brûler...
- « Un personnage en quête de corps » : dans cette société future, on peut changer de corps, mais il se produit « une erreur de transmission dans la chambre de transfert » !
- « Le jour où le passé a disparu » (court roman de quatre-vingts pages) : un « maniaque antisocial » verse des substances amnésiantes dans le réseau d'alimentation en eau de San Francisco…
J'aurais pu évoquer bien d'autres textes dans cette anthologie monumentale dans laquelle Silverberg traite tous les grands thèmes de la science-fiction ; bien sûr, les derniers textes sont plus intéressants, car plus « personnels » : l'écrivain de talent est devenu un grand écrivain.
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