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Critique de Neurot


La 4ème et dernière partie des Cantos d'Hypérion. Il est temps de boucler la boucle et de conclure cette aventure dans l'espace et le temps. Toutes les bonnes choses ont une fin et c'est avec une petite larmichette que j'avais conclu cette dernière partie.

Au niveau de l'histoire, Enée, accompagné d'Endymion et de leur ami androïde, a trouvé "l'architecte" qu'elle recherchait dans le tome précédent. Après plusieurs années d'enseignement elle va commencer son pèlerinage dans l'univers. Elle demande aussi à Endymion de retourner chercher le vaisseau et de le lui ramener, une aventure qui durera plusieurs années, voyage intersidéral oblige. Pourquoi fait elle et demande elle tout cela ? Que peut elle vraiment faire contre la puissance destructrice de la Pax et de son terrible "allié" ? C'est tout l'enjeu de ce tome. A coté de l'histoire de nos héros on retrouve aussi le père de Soya, prêtre-capitaine dont les doutes sur le bien fondé de ses actions se font de plus en plus présent. Aussi et contrairement au tome précédent on en apprend beaucoup plus sur la Pax, et tous ses annexes, densifiant terriblement l'univers du récit.

Et c'est là que "l'Eveil d'Endymion" m'a fait plaisir après un "Endymion" agréable mais moins grand, moins dense, moins total que ses prédécesseurs. On y retrouve la grandeur des premiers tomes, on y revoit même quelques têtes connus. La plupart des questions laissées en suspend à la fin de "La chute d'Hypérion" trouvent ici des réponses. Il n'y a jamais eu autan de personnages et d'intrigues différentes. Peut être même un peu trop parfois. Je vais déplorer aussi quelques longueurs, notamment lors de l'arrivé d'Endymion sur le monde "bouddhiste", un passage trop long, avec trop de description de lieu et de personnage parfois pourtant totalement inutile pour la suite, avec aussi des péripéties sans intérêt. Mais difficile de ne pas avoir quelques moments plus faible dans un roman si grand et dense.

La saga est conclu par une fin d'une grande force, d'une grande beauté. Vraiment je ne regrette pas le nombre d'heure que j'ai passé dans l'imaginaire de Dan Simmons. Et si le diptyque "Hypérion" me parait plus réussi, celui de "Endymion" vaut lui aussi le détour.
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