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Critique de Philemont


Au début des années 80, Saul Laski, psychiatre rescapé des camps de concentration, Rob Gentri, shérif de Charleston, et Natalie Preston, jeune photographe, se trouvent presque malgé eux confrontés à un groupe d'hommes et de femmes à l'origine de tous les maux causés par l'Humanité. Car ces hommes et femmes ont un Talent, celui de prendre le contrôle de l'esprit de tout un chacun pour les amener à assouvir leur soif de pouvoir et de perversion. Ils sont quelque part des vampires, des vampires psychiques…
Âmes sensibles s'abstenir… Les premiers chapitres de l'Echiquier du mal sont très impressionnants. Impressionnants d'une part du fait de la violence des propos et des actes. Impressionnant d'autre part du fait du rythme incroyable de l'écriture de Dan SIMMONS.
Mais l'auteur ne se contente pas d'une écriture nerveuse. Celle-ci est aussi parfaitement précise. SIMMONS choisit également d'utiliser la méthode des récits emboîtés qui ne nuisent en rien à la limpidité du roman. Enfin il met en place une trame historique rigoureuse allant de la montée du nazisme à nos jours.
Tous les personnages sont parfaitement décrits psychologiquement, nos trois héros comme les "monstres" qu'ils combattent. On ressent parfaitement l'horreur et l'impuissance des premiers face aux pouvoirs et à la psychopathie des seconds.
Avec L'Echiquier du mal, Dan Simmons signe probablement ce qui peut se faire de mieux en termes de Fantastique contemporain. On pourra juste regretter quelques longueurs en "milieu de partie", mais c'est un bien petit défaut par rapport aux immenses qualités de cette oeuvre.
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