1976. Antoine a 8 ans, un père exigeant, brutal et colérique.
Il sort acheter des cigarettes et revient meurtri par une sombre rencontre.
1988. Elle a sept ans, des parents maltraitants, des grand-parents maltraitants.
Elle s'enfonce dans le silence comme dans un abri.
Des années plus tard, leurs enfances douloureuses derrière eux, comme des cicatrices, Antoine et Elle se rencontrent.
Pourront-ils surmonter les souvenirs qu'ils n'ont jamais affrontés ? La violence fera-t-elle inévitablement partie de leurs vies ?
Une gifle, c'est l'histoire de deux enfants blessés, de leurs efforts pour se construire tout de même, tenter d'aller au-delà de leurs traumatismes, surtout ne pas reproduire, ne pas laisser faire.
Les récits sont alternés, passant de la première personne pour Antoine, à la troisième personne pour Elle, en revenant à la première personne pour Mio, le fils de cette dernière.
Marie Simon explore adroitement ce sujet sensible qu'est la violence faite aux enfants.
Les personnages sont touchants et l'empathie est immédiate.