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Critique de BazaR


BazaR
13 février 2018
J'avais raison de fonder beaucoup d'espoir sur Deadshot et les Secret Six.

Cette équipe « d'attachants vilains » s'est formée à l'époque de la révolution Infinite Crisis (tome 2) en réaction à l'unification forcée de tous les vilains du monde par un Luthor (réaction entrainant une contre-réaction du style « qui n'est pas avec moi est contre moi »). Une fois la crise terminée, le groupe a décidé de rester uni et de devenir une équipe de mercenaires.

J'ai mis l'expression « attachants vilains » entre guillemets car le scénariste Gail Simone joue beaucoup au ping-pong entre l'envie de provoquer de l'empathie pour ses personnages et rappeler qu'il s'agit à la base de gens sans foi ni loi. La volonté de Deadshot ou Catman de faire justice rencontre celle du lecteur qui est bien content de voir un salopard responsable de camp de concentration nord-coréen se recevoir une balle dans la tête. de même on fond en voyant Deadshot se balader dans un parc avec femme et enfant. Cela ne les empêche pas d'être impitoyable, de massacrer en faisant de l'humour voire de trahir avec le sourire. Ils ont également un côté bras cassé assez marqué. Vous sentez l'orientation du comics ? La même que pour Suicide Squad ou Deadpool (ces deux derniers essayant de faire carrière au cinéma).

Le volume 1 est divisé en deux grandes parties : d'abord la mini-série Secret Six proprement dite qui tourne autour d'un conflit de génération entre les deux immortels Vandal Savage et sa fille Scandale. Cette dernière fait partie des six et s'est mise en ménage lesbien avec une autre Six : K.-O, ce qui embête bien papa qui aimerait un petit-fils.
Ensuite des épisodes extraits de la série Birds of Prey – une équipe de superwomen qui vit un conflit interne de commandement – où les Six forment l'adversité principale : les Birds doivent récupérer un « otage » détenu par un ancien général soviétique et ce dernier a fait appel aux Six en tant que garde du corps.

Le volume se termine sur un épisode tragique voyant la mort de l'un des Six, ballon de lancement du volume 2.
Et là je suis suffisamment accroché pour vouloir lire la suite.
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