L'âme délivrée

Le corps communique avec vous au moyen d'un langage universel : le langage de la douleur. Votre psyché communique avec vous au moyen d'un langage universel : le langage de la peur.

La conscience est toujours attirée par l'objet qui l'empêche de se concentrer : un orteil écrasé, un bruit assourdissant ou un cœur meurtri.

Un être spirituel a toujours l'impression d'être à la limite, et d'être continuellement poussé à la dépasser.

Vous pouvez réagir de deux façons face à la peur: vous pouvez reconnaître que vous avez peur et œuvrer à vous en libérer, ou vous pouvez la garder et essayer de vous cacher d'elle.

Vivre une vie spirituelle, c'est refuser de participer à cette lutte. C'est Comprendre que les événements qui se produisent appartiennent à l'instant où ils se sont produits. ils ne vous appartiennent pas. Ils n'ont rien à voir avec vous. Vous devez arrêter de vous définir en fonction de votre relation avec eux, et simplement les laisser aller et venir. Ne permettez pas aux événements de laisser une empreinte à l'intérieur de vous. Si, par la suite, vous vous rendez compte que vous pensez encore à ces événements, lâchez prise.

Il y a énormément de joie, de beauté, d'amour et de paix en vous. Mais tout cela se trouve de l'autre côté de la douleur. De l'autre côté de la douleur se trouve l'extase. De l'autre côté de la douleur se trouve la liberté. Votre véritable grandeur se cache de l'autre côté de cette couche de douleur. Vous devez être prête à accepter la douleur si vous voulez passer de l'autre côté.

Rien n'est plus important pour votre propre croissance personnelle que de prendre conscience que vous n'êtes pas la voix qui parle dans votre tête - vous êtes celui qui l'entend.

On dit souvent qu'il faut traverser la nuit la plus noire pour découvrir la lumière infinie ; car ce que nous appelons noirceur n'est en fait qu'un obstacle à la lumière.

Finalement, vous verrez que la véritable cause de vos problèmes n'est pas la vie elle-même ; c'est le vacarme que fait votre esprit au sujet de la vie qui est la véritable cause de ces problèmes.

Quand vous déversez votre fardeau dans le monde, c'est un peu comme si vous peigniez le monde de la même couleur que votre fardeau.