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Critique de Filox


Les techniques de marketing ont beaucoup évoluées, elles sont aujourd'hui largement utilisées en matière de politiques publiques, car lorsque l'argent est rare, influer sur les comportements constitue un levier à privilégier .
Ce livre, fait le point sur le nudge, la révolution de la behavariol economic. Clair, il décrit les expériences fondatrices, les concepts et donne beaucoup d'exemples, sans oublier les références des grands auteurs en cette matière.
L'idée centrale est que nous avons tous une forte limite de notre capacité à expliquer nos propres choix et nos comportements tout en étant persuadés du contraire.
Le cartésianisme est dépassé, l'émotion est au coeur de la décision humaine. Il est possible de concevoir des nudges ( processus de passage de la connaissance à l'action ) qui sont des systèmes d'incitation pour encourager les individus pour prendre les meilleures décisions pour eux-mêmes ou la collectivité.
Sans déflorer le sujet, pour nos décisions les premières informations sont essentielles, le comportement des autres nous influence énormément, nous surestimons ce que nous avons fait, nous sacrifions le long terme à un petit avantage à court terme ... etc
Quelques illustrations, finement décortiquées, nous enseignent que lorsque nous avons un choix par défaut, le taux de consentement tourne autour de 85% au contraire de l'expression d'un choix d'adhésion où ce taux tombe à 30% !!
Une relance par Sms sur des impayés amène 30% de résultats contre 5 % par voie postale !!
L'ouvrage s'achève par la mise à disposition de méthode pour réussir ses nudges.
C’est donc un ouvrage Instructif et comprenant un bon décryptage de nos limites, de la manière dont les marketeurs en profitent, mais aussi comment nous pourrions les utiliser pour les «  bonnes causes ».
Il se fonde sur une bonne approche à l'anglo-saxonne, car le génie cartésien à la française n'est peut être pas le meilleur bagage pour innover et s'adapter en la comprenant mieux à une économie mondialisée et «  manipulatrice « car s'appuyant sur nos multitudes de décisions peu éclairées, bien moins qu'on ne le croit la plupart du temps. Le savoir et y réfléchir peut nous donner l’opportunité de mieux maîtriser nos décisions dans un sens meilleur pour soi et aussi pour l'intérêt général.






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