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Critique de Ileauxtresors
Qu'est-ce qu'un héros ? On ne s'attend pas à la réponse suggérée par cet album bouleversant !
À travers une histoire vraie, ces pages parlent des années 1930, de l'Angleterre, l'Allemagne et la République tchèque, de la montée de la haine, des préjugés et de l'autoritarisme, et de la façon dont les mouflets de cette époque ont vu leur enfance voler en éclat. Pourtant, ces pages vibrent d'espoir : elles racontent l'histoire incroyable de quelqu'un d'ordinaire qui trouva le courage de faire simplement « ce qu'il fallait » et sauva 669 enfants. En toute discrétion.
L'album offre à ce récit l'écrin qu'il mérite : couverture épaisse, beau papier et surtout magie des aquarelles de Peter Sís qui condensent on ne sait comment les années, les impressions et les souvenirs (extraits accessibles via le lien ci-dessous). Cette concentration rend cet album follement puissant. On mesure toute l'absurdité de l'intrusion du gris, des crois gammées et des chars dans un univers enfantin universel, peuplé d'arbres et d'animaux, que l'illustrateur sait si bien dessiner. Les illustrations donnent forme à l'incertitude des familles qui voient la guerre approcher, à l'éternité d'un voyage en train vers l'inconnu. Mais elles montrent aussi et surtout la force que l'on peut tirer de ses souvenirs d'enfance. Les personnages de l'album portent littéralement leur histoire, belle ou triste, comme un vêtement : c'est très beau.
Difficile de prendre la mesure de ce qui s'est passé, essentiel d'entretenir cette mémoire alors que la haine et les préjugés continuent de faire des ravages. Peter Sís y contribue en mettant en lumière des personnes formidables restées dans l'ombre. Leur humanité, la résilience de Vera et le courage modeste de Nicholas Winton sont particulièrement inspirants.
Une de ces lectures qui vous marquent à vie !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
À travers une histoire vraie, ces pages parlent des années 1930, de l'Angleterre, l'Allemagne et la République tchèque, de la montée de la haine, des préjugés et de l'autoritarisme, et de la façon dont les mouflets de cette époque ont vu leur enfance voler en éclat. Pourtant, ces pages vibrent d'espoir : elles racontent l'histoire incroyable de quelqu'un d'ordinaire qui trouva le courage de faire simplement « ce qu'il fallait » et sauva 669 enfants. En toute discrétion.
L'album offre à ce récit l'écrin qu'il mérite : couverture épaisse, beau papier et surtout magie des aquarelles de Peter Sís qui condensent on ne sait comment les années, les impressions et les souvenirs (extraits accessibles via le lien ci-dessous). Cette concentration rend cet album follement puissant. On mesure toute l'absurdité de l'intrusion du gris, des crois gammées et des chars dans un univers enfantin universel, peuplé d'arbres et d'animaux, que l'illustrateur sait si bien dessiner. Les illustrations donnent forme à l'incertitude des familles qui voient la guerre approcher, à l'éternité d'un voyage en train vers l'inconnu. Mais elles montrent aussi et surtout la force que l'on peut tirer de ses souvenirs d'enfance. Les personnages de l'album portent littéralement leur histoire, belle ou triste, comme un vêtement : c'est très beau.
Difficile de prendre la mesure de ce qui s'est passé, essentiel d'entretenir cette mémoire alors que la haine et les préjugés continuent de faire des ravages. Peter Sís y contribue en mettant en lumière des personnes formidables restées dans l'ombre. Leur humanité, la résilience de Vera et le courage modeste de Nicholas Winton sont particulièrement inspirants.
Une de ces lectures qui vous marquent à vie !
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