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Dès le début, on se trouve embarqué dans une folle histoire. Steinar Blix, norvégien, en week end à Londres avec son épouse, perd la mémoire tout d'un coup et se retrouve seul dans la rue. Il ne sait plus qui il est, ni où il est. Il avait passé son portefeuille à son épouse pour qu'elle profite de sa carte de crédit pour faire du shopping, il n'a donc pas de papier d'identité et pas d'argent. Comme c'est souvent le cas avec un ictus amnésique, l'intéressé est déboussolé, il pense que la mémoire va lui revenir d'un moment à l'autre, et ne demande pas d'aide. Il erre dans la ville, s'invente une identité - Gordon Bell - et se mêle à des inconnus lors d'un enterrement. Retrouvera-t-il la mémoire? Va-t-il être démasqué comme un imposteur par quelqu'un de ce groupe d'inconnus? Que va-t-il advenir de lui s'il reste dans cet état là? C'est d'entrée de jeu à la fois étrange et prenant.
Et Steinar vit la vie de Gordon Bell, féru de livre, pianiste à ses heures, tentant de survivre, de trouver un toit, un job, des papiers. Jusqu'à quand ça va marcher? Il ne sait pas qu'il est recherché par sa famille, la police et un reporter. Il ne souvient pas de ses ennuis avec la justice norvégienne. Mais des flashs liés à son passé surgissent par moment et le déstabilisent. Un de ses nouveaux amis, psychologue, lui explique que son black-out doit être lié à un événement traumatisant qu'il veut oublier. Alors Gordon réalise qu'il a peut-être fait quelque chose de mal, qu'il est peut-être recherché par la police, et donc qu'il ne peut pas aller la trouver et lui demander de l'aide. Il ne peut pas sortir de sa nouvelle vie, tant qu'il n'aura pas retrouvé la mémoire. Et si on le reconnaît, que va-t-il faire? On est ainsi plongé dans un questionnement perpétuel et un suspense constant. Pour arriver à un dénouement d'anthologie, plein d'émotion. Au final c'est une intrigue très habile, très bien construite. C'est un grand roman, extrêmement original.
Critique de Tancrede50
Dès le début, on se trouve embarqué dans une folle histoire. Steinar Blix, norvégien, en week end à Londres avec son épouse, perd la mémoire tout d'un coup et se retrouve seul dans la rue. Il ne sait plus qui il est, ni où il est. Il avait passé son portefeuille à son épouse pour qu'elle profite de sa carte de crédit pour faire du shopping, il n'a donc pas de papier d'identité et pas d'argent. Comme c'est souvent le cas avec un ictus amnésique, l'intéressé est déboussolé, il pense que la mémoire va lui revenir d'un moment à l'autre, et ne demande pas d'aide. Il erre dans la ville, s'invente une identité - Gordon Bell - et se mêle à des inconnus lors d'un enterrement. Retrouvera-t-il la mémoire? Va-t-il être démasqué comme un imposteur par quelqu'un de ce groupe d'inconnus? Que va-t-il advenir de lui s'il reste dans cet état là? C'est d'entrée de jeu à la fois étrange et prenant.
Et Steinar vit la vie de Gordon Bell, féru de livre, pianiste à ses heures, tentant de survivre, de trouver un toit, un job, des papiers. Jusqu'à quand ça va marcher? Il ne sait pas qu'il est recherché par sa famille, la police et un reporter. Il ne souvient pas de ses ennuis avec la justice norvégienne. Mais des flashs liés à son passé surgissent par moment et le déstabilisent. Un de ses nouveaux amis, psychologue, lui explique que son black-out doit être lié à un événement traumatisant qu'il veut oublier. Alors Gordon réalise qu'il a peut-être fait quelque chose de mal, qu'il est peut-être recherché par la police, et donc qu'il ne peut pas aller la trouver et lui demander de l'aide. Il ne peut pas sortir de sa nouvelle vie, tant qu'il n'aura pas retrouvé la mémoire. Et si on le reconnaît, que va-t-il faire? On est ainsi plongé dans un questionnement perpétuel et un suspense constant. Pour arriver à un dénouement d'anthologie, plein d'émotion. Au final c'est une intrigue très habile, très bien construite. C'est un grand roman, extrêmement original.
