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Critique de VALENTYNE
1947 - Mathilde, 20 ans arrive au Maroc au bras d'Amine, soldat marocain ayant combattu dans l'armée française durant la guerre.
Meknès est une ville où les français sont propriétaires des terres et où les marocains sont des sous-citoyens.
Pour Mathilde l'adaptation est difficile (la vie est très difficile à la ferme, la plus proche ville est à 25 kilomètres, la voiture capricieuse..)
Voilà pour les conditions matérielles ; en plus de ces difficultés, Mathilde se retrouve également très seule : pour les voisins elle est l'ennemie colonialiste.
Les tensions sont également importantes avec Amine qui a du mal à supporter « l'indépendance européenne « de son épouse. Deux enfants naissent : Aïcha et un petit garçon ; Aïcha, très intelligente a du mal à s'intégrer à l'école (c'est le personnage qui m'a le plus intéressée) ; ses difficultés viennent elles de son intelligence ou du fait qu'elle soit métisse ?
L'autrice nous raconte à travers sa famille (plusieurs faits sont romancés à partir de la vie de ses grands-parents) les dix ans séparant la fin de la guerre avant l'indépendance du Maroc.
Un livre qui m'a touchée (en particulier la vie vue à hauteur d'Aicha, 7 ans) : les relations avec les parents, la religion sont passés au crible, toujours avec justesse.
Meknès est une ville où les français sont propriétaires des terres et où les marocains sont des sous-citoyens.
Pour Mathilde l'adaptation est difficile (la vie est très difficile à la ferme, la plus proche ville est à 25 kilomètres, la voiture capricieuse..)
Voilà pour les conditions matérielles ; en plus de ces difficultés, Mathilde se retrouve également très seule : pour les voisins elle est l'ennemie colonialiste.
Les tensions sont également importantes avec Amine qui a du mal à supporter « l'indépendance européenne « de son épouse. Deux enfants naissent : Aïcha et un petit garçon ; Aïcha, très intelligente a du mal à s'intégrer à l'école (c'est le personnage qui m'a le plus intéressée) ; ses difficultés viennent elles de son intelligence ou du fait qu'elle soit métisse ?
L'autrice nous raconte à travers sa famille (plusieurs faits sont romancés à partir de la vie de ses grands-parents) les dix ans séparant la fin de la guerre avant l'indépendance du Maroc.
Un livre qui m'a touchée (en particulier la vie vue à hauteur d'Aicha, 7 ans) : les relations avec les parents, la religion sont passés au crible, toujours avec justesse.
