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Critique de SoWond
Si vous voulez découvrir rapidement la façon dont s'orchestre les pensées d'une personne, quoi de mieux que de la suivre pendant une nuit entière alors qu'elle est enfermée dans un musée d'art vénitien.
Je n'avais pas encore eu la chance de lire un livre de Leïla Slimani et voilà que je la rencontre pour une nuit au musée. J'ai bien apprécié, c'est un peu comme rester prit dans un ascenseur pendant des heures avec une inconnue. Forcément on en sort avec l'impression de connaitre le schéma de pensées et le caractère de l'autre.
C'est exactement de cette façon que je me sens. J'ai l'impression de connaitre beaucoup mieux l'autrice grâce à ce roman, assez intimiste, que si je l'avais abordé par un autre de ses livres.
Sinon, il est clair que c'est un livre assez calme, que voulez vous qu'il survienne quand une personne seule est enfermée pour une nuit?
Les péripéties sont assez limitées. Mais ce n'est pas l'objectif de ce livre. Il s'agit ici de suivre le monologue intérieur de l'autrice pendant quelques heures.
À quoi les oeuvres exposées autour d'elle lui font penser?
À quoi voulait-elle échapper en partant pour Venise pour cette expérience?
À quoi se retrouve-t-elle confrontée pendant cette nuit en isolation?
Bref, j'ai aimé ce petit roman pour la femme qu'il m'a permis de rencontrer, mais il faut aimer le genre «monologue intérieur». C'est une magnifique occasion de mieux comprendre un auteur, mais il faut être intéressé par ce type de rencontre. C'est lent, ça part un peu dans tous les sens, on passe du coq à l'âne et du passé au présent. Moi ça m'a définitivement donné envie de relire du Slimani.
Je n'avais pas encore eu la chance de lire un livre de Leïla Slimani et voilà que je la rencontre pour une nuit au musée. J'ai bien apprécié, c'est un peu comme rester prit dans un ascenseur pendant des heures avec une inconnue. Forcément on en sort avec l'impression de connaitre le schéma de pensées et le caractère de l'autre.
C'est exactement de cette façon que je me sens. J'ai l'impression de connaitre beaucoup mieux l'autrice grâce à ce roman, assez intimiste, que si je l'avais abordé par un autre de ses livres.
Sinon, il est clair que c'est un livre assez calme, que voulez vous qu'il survienne quand une personne seule est enfermée pour une nuit?
Les péripéties sont assez limitées. Mais ce n'est pas l'objectif de ce livre. Il s'agit ici de suivre le monologue intérieur de l'autrice pendant quelques heures.
À quoi les oeuvres exposées autour d'elle lui font penser?
À quoi voulait-elle échapper en partant pour Venise pour cette expérience?
À quoi se retrouve-t-elle confrontée pendant cette nuit en isolation?
Bref, j'ai aimé ce petit roman pour la femme qu'il m'a permis de rencontrer, mais il faut aimer le genre «monologue intérieur». C'est une magnifique occasion de mieux comprendre un auteur, mais il faut être intéressé par ce type de rencontre. C'est lent, ça part un peu dans tous les sens, on passe du coq à l'âne et du passé au présent. Moi ça m'a définitivement donné envie de relire du Slimani.
