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Critique de marcphalippou


La violence de Torpédo n'a d'égal que son absence de scrupule. Immoral, le tueur à gages franc-tireur et dur parmi les durs, se méfie de tout le monde, à commencer par son propre lieutenant, homme à tout faire et bras droit, Rascal le bien-nommé.
Le duo infernal mais aussi désopilant pour qui aime l'humour noir et aussi, parfois, un peu salace, traine ses guêtres dans cet album sur plusieurs histoires, de 6 à 12 planches chacune. La longueur idéale aussi pour Bernet et Abuli, le tandem réuni aux pinceaux - toutes les histoires de cet album ont la couleur - et au crayon, pour distiller leur fable sociale et urbaine. Les rapports humains et parfois même les dialogues sont réduits au minimum, vital ou mortel c'est comme vous voulez, dans un New-York qu'on parcourt toujours de nuit - sauf dans la bluette de Rascal en enfant... de choeur et la dernière histoire, sans paroles - depuis ses clubs de jazz les plus louches jusqu'à ses chantiers de construction les plus en pointe.
Un des meilleurs albums de la série pour sa veine non-sens et violence primaire. Pour Torpédo, la vengeance est un plat qui se mange froid, chaud, tiède, cela n'a à vrai dire pas grande importance. L'essentiel c'est les pruneaux et qui les prend !
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