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Critique de Lesvoyagesdely


"Capeta" se passe dans le monde des courses automobiles. Au-delà de cela il parle d'une passion, de dépassement de soi, d'obstacles à franchir etc.
Et la magie d'un manga est justement de transmettre ces passions au lecteur, cela même si celui-ci dans la vraie ne s'y intéresse pas ou n'a pas eu l'occasion de s'y intéresser.
Cette passion, toutes ces expressions nous touchent en plein coeur, certaines scènes nous scotchent sur notre chaise/fauteuil. Nous avons ici, un jeune homme attachant, souvent livré à lui même comme son père travaille beaucoup.
Noeve Grafx fait un pari risqué avec cette série car non seulement elle date un peu, ce qui se sent dans le graphisme des personnages, mais aussi parce qu'elle fait 32 tomes en tout.
Malheureusement la série aurait dû faire partie de la collection XS, ainsi à plus petit prix, mais est restée en normal, autant dire qu'ils se tirent une balle dans le pied et qu'on ne peut même pas spécialement redirigé les gens vers le numérique, vu leur pratique de prix abusif.
L'autre chose inquiétante est le rythme de sortie, si ça ne sort pas au moins un tome tous les deux trois mois, ça le fera encore plus difficilement.
Le manga est de SODA Masahito, il date de 2003 dans son pays (il y a 20 ans) et il a aussi fait "Subaru, danse vers les étoiles!" où c'était la passion de la danse.
Nous pouvons apprécier les quelques pages en couleurs au commencement du tome. L'éditeur a sorti les deux premiers tomes en même temps.
Quand nous débutons, le trait old school fait un peu bizarre surtout sur les personnages, mais ils sont attachants et nous nous y faisons. Par contre, si nous observons au niveau du décor, ou tout ce qui tourne autour de la course automobile, là le graphisme dégage vraiment quelque chose de fort, et il est bon.
Kappeita Taira est surnommé Capeta voire même Cap. Quand nous faisons sa connaissance, ce jeune garçon de primaire qui essaye de tenir bon nous touche. Il a une belle relation avec son père, mais souffre de son absence sans réellement s'en plaindre.
Capeta dès le départ nous semble passionné par les voitures, il a envie de foire vroum vroum pour de vrai. Il a une très bonne amie, et également des gens qui le harcèlent. Même si nous comprenons vite que le cas de l'un d'eux Nobu est plus complexe, il est jaloux de lui sur certains points et a vu qu'il n'allait pas jusqu'au bout, en aucun cas ce genre de comportement n'est tolérable.
Mais lui au moins semble se rattraper ensuite.
Capeta ne l'a pas fait exprès, mais il a plus ressenti qu'il osait se l'admettre l'absence de son père.
Nous apprenons à découvrir son univers, cette petite famille attachante, les gens qui gravitent autour et à un moment donné le père va voir des enfants faire du karting, là il pense à son fils, que ça lui plairait, seulement ce n'est pas donné.
C'est à partir de là que tout commence à se mettre à place. Quand Cap prend le volant, ce n'est plus le même. Il y a de l'énergie, son expression s'embellit. Mais les difficultés et tout ce qu'il y a à savoir sur ce monde ne sera pas sous-estimé.
C'est ainsi prometteur, et il n'y a plus qu'à voir ce qu'il nous réserve
Le mot de la fin vous est offert par Capeta : "J'obtiendrai des résultats ! Dans le monde de la F1 comme dans celui du karting, cette conviction est la même car tel est le destin des pilotes de course."
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