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Critique de Axelinou


Dans le désert, Canardo coule une bielle, enfin plutôt sa voiture. Il arrive au ‘General Store – Hotel – Restaurant', le seul établissement à des kilomètres à la ronde. Il y a un garagiste et une tenancière, Paulo et Paula. Il y aussi l'horizon, tellement beau qu'un photographe qui s'était arrêté il y a quelques années y est toujours, un photographe de cartes postales, le seul pensionnaire.

« - Ici, on regarde beaucoup l'horizon... On s'imagine ce qu'il y a derrière…
- … Un autre horizon… plus petit…
- … Il y a une ville ; elle doit être très éclairée : la nuit, elle illumine le ciel… Les gens sont pressés d'y arriver… »
Paula n'y est jamais allée, à la ville – elle préfère enterrer ses pensionnaires de passage.

Arrive alors Pamela Johson, la célèbre actrice (un peu has been quand même), abandonnée par son amant à la pompe à essence. Elle tente d'amadouer les uns et les autres pour arriver à la ville. Mais Canardo n'est pas là pour ça, il attend le chef des motards, Raspoutine.
La dernière apparition de Raspoutine dans la série !

BD d'atmosphère, ambiance douce-amère, décor rustique, où l'horizon est un personnage à lui tout seul.
Page 32 : une planche avec 4 strips, sur chacun d'eux, le soleil éclaire un peu plus. Les paroles : ‘…tssss…' et ‘… les femmes !… les femmes !'
Page 36 : une planche avec 5 strips et 5 textes : ‘Huit heures…', ‘…Huit heures trente', ‘…Neuf heures…', ‘Neuf heures trente…', et ‘…. ?8'. Page suivante : ‘…C'est long d'attendre…'

Du Canardo, du vrai !
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