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Critique de LoupAlunettes
Olivier de Solminihac nous reprend rendez-vous avec son trio de copains.
Nous serons de nouveau dans un plaisir partagé des bons moments entre amis (ou en famille, cela fonctionne aussi).
Le sexe et la différence d'âge des personnages nous laissaient supposer sur les deux albums précédents à une sorte de famille où chacun pouvaient se trouver représenté.
L'arrivée de Marguerite et du très jeune narrateur venant toquer à la porte de l'ours troublé son sommeil nous détrompe un peu.
Mais qu'importe, le pouvoir de l'histoire et des images sont aussi dans la suggestion.
Il n'y a qu'à regarder la première de couverture, la chèvre tenant tendrement le bras de l'ours, le duo se tenant droit et en retrait, laissant le petit renardeau s'engager dans l'eau avec ses bottes en caoutchouc.
C'est une famille si l'on veut qu'elle le soit.
Les très jeunes lecteurs raisonnent d'ailleurs un peu ainsi avec l'imaginaire.
Brrrr...Le froid est là et l'on pourrait supposer que c'est un temps à ne pas mettre une patte dehors.
Chaque saison a son charme, nous le savons, l'album nous le rappellera et de toutes manières, nous ne pouvons tout de même pas passer tout notre temps libre à hiberner.
Allez hop, secouons la grosse bête mal léchée et partons nous promener.
Michao nous amuse un peu, ne quittant pas sa chemise de nuit.
Un chapeau, une écharpe, compléteront l'équipement et puis voila.
Les planches de Stéphane Poulin, superbes, insufflent de la fraîcheur tandis que la poésie des mots choisis par l'auteur opéreront de nouveau pour que la Nature soit encore joliment mise à l'honneur.
Les bois nous mèneront vers la rivière, nous serions tentés de fermer les yeux pour nous créer nos propres images avec les descriptions très évocatrices.
"On entend la rivière avant de l'apercevoir. Ses eaux vertes ou grises ou brunes, qui frissonnent sous le vent, qui se séparent sur les rochers, qui se cachent dans les roseaux."
Que de charme!
Le petit renardeau nous relate les événements comme des souvenirs d'enfance, nous comprenons par la suite pourquoi cette journée particulière restera un peu gravée.
Quelle frayeur!
Se promener avec un tout-petit n'est pas toujours un long fleuve tranquille.
La conclusion s'achève sur une fin ouverte, la suite ou le début d'une autre aventure.
Nous prenons réellement beaucoup de satisfaction à nous retrouver dans ce trio transpirant l'affection réciproque t sur le thème du temps qui s'écoule doucement.
C'est à découvrir, évidement.
Nous serons de nouveau dans un plaisir partagé des bons moments entre amis (ou en famille, cela fonctionne aussi).
Le sexe et la différence d'âge des personnages nous laissaient supposer sur les deux albums précédents à une sorte de famille où chacun pouvaient se trouver représenté.
L'arrivée de Marguerite et du très jeune narrateur venant toquer à la porte de l'ours troublé son sommeil nous détrompe un peu.
Mais qu'importe, le pouvoir de l'histoire et des images sont aussi dans la suggestion.
Il n'y a qu'à regarder la première de couverture, la chèvre tenant tendrement le bras de l'ours, le duo se tenant droit et en retrait, laissant le petit renardeau s'engager dans l'eau avec ses bottes en caoutchouc.
C'est une famille si l'on veut qu'elle le soit.
Les très jeunes lecteurs raisonnent d'ailleurs un peu ainsi avec l'imaginaire.
Brrrr...Le froid est là et l'on pourrait supposer que c'est un temps à ne pas mettre une patte dehors.
Chaque saison a son charme, nous le savons, l'album nous le rappellera et de toutes manières, nous ne pouvons tout de même pas passer tout notre temps libre à hiberner.
Allez hop, secouons la grosse bête mal léchée et partons nous promener.
Michao nous amuse un peu, ne quittant pas sa chemise de nuit.
Un chapeau, une écharpe, compléteront l'équipement et puis voila.
Les planches de Stéphane Poulin, superbes, insufflent de la fraîcheur tandis que la poésie des mots choisis par l'auteur opéreront de nouveau pour que la Nature soit encore joliment mise à l'honneur.
Les bois nous mèneront vers la rivière, nous serions tentés de fermer les yeux pour nous créer nos propres images avec les descriptions très évocatrices.
"On entend la rivière avant de l'apercevoir. Ses eaux vertes ou grises ou brunes, qui frissonnent sous le vent, qui se séparent sur les rochers, qui se cachent dans les roseaux."
Que de charme!
Le petit renardeau nous relate les événements comme des souvenirs d'enfance, nous comprenons par la suite pourquoi cette journée particulière restera un peu gravée.
Quelle frayeur!
Se promener avec un tout-petit n'est pas toujours un long fleuve tranquille.
La conclusion s'achève sur une fin ouverte, la suite ou le début d'une autre aventure.
Nous prenons réellement beaucoup de satisfaction à nous retrouver dans ce trio transpirant l'affection réciproque t sur le thème du temps qui s'écoule doucement.
C'est à découvrir, évidement.
