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Critique de Bobby_The_Rasta_Lama


J'ai acheté le Manoir de Tyneford au vide-greniers, les vacances arrivaient et j'avais envie d'un peu de romantisme dans le style de Jane Austen. le résumé était plutôt prometteur - une jeune Juive de la bonne famille viennoise exilée en Angleterre à cause de la guerre qui arrive, employée comme servante en attendant les visa permettant de rejoindre sa famille aux Etats-Unis. Elle y doit comprendre qu'on peut "vivre plus q'une vie et aimer plus qu'une fois", ce qui m'a d'emblée permis d'anticiper (carrément) cette passage d'abord au fils et ensuite au père. Cela ne serait pas si grave, s'il y avait un peu plus de VIE dans cette histoire (Raison et Sentiments, je le connais par coeur, et c'est toujours aussi bien), mais au fait, ce livre tient le palmarès d'un roman le plus soporifique q' il m'a été donné d'acheter . Notamment le passage décrivant la pêche aux maquereaux; j'ai à peine trouvée la force d'éteindre, et je ne jamais aussi bien dormi.
Il y a, certes, le mystérieux manuscrit de son père caché dans l'alto, et on veut savoir de quoi il s'agit, mais on veut aussi savoir pourquoi ses parents restés à Vienne écrivent à sa soeur Margot en Amérique, mais jamais à Elise, pourquoi Kit, perdu en mer, est d'emblée déclaré comme mort et plus personne n'attend son retour ni ne cherche un renseignement sur lui, pourquoi , quand Elise reçoit une lettre de la vielle servante annonçant la mort de sa mère ne cherche pas de les contacter, et décide que son père doit, lui aussi, être mort. La trame ne tient plus que par le roman caché dans le vieil alto (qui, bourré de papier, permet étrangement à Elise de s'adonner à des longues séances de musique), mais, amis lecteurs, quelle déception qu'après la destruction de l'instrument les pages sont toutes vides, vides...
Le manoir étant réquisitionné par l'armée britannique, tout le monde va chercher fortune ailleurs sans trop rechigner et la fin de l'histoire voit Elise au bras de son mari, père de feu Kit, en 1984 à Vienne, assistant au concert de la fille de sa soeur Margot, Juliana, devenue une grande musicienne en perpétuant la tradition familiale. Je ne peux pas dire pourquoi je n'ai pas arrivé à aimer les protagonistes, à part Wrexham, le majordome, il ressemblent tous aux personnages en carton moulés à la louche.
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