J'ai eu du mal à lire cet essai mais je suis allé jusqu'au bout. J'y ai trouvé des réflexions et analyses très intéressantes et qui m'ont semblé pertinentes. Je ne sais pas quel crédit accorder à cet ouvrage, tout ce que je peux dire c'est qu'il se base pas mal sur Freud (oedipe) et sur Marx (lutte des classes). Ne connaissant quasiment pas ces deux grands penseurs, à la fois très influents et controversés, j'ai eu du mal à suivre. Mais je sens qu'il y a là beaucoup d'intuitions géniales avec d'un côté le psycho-affectif (principe de plaisir) et de l'autre le socio-économique (principe de réalité).
Il n'est pas ici question que de féminisme ou d'antiféminisme mais de toute une analyse sur l'évolution de notre société et j'ai trouvé ça assez brillant. La forme mélange culture savante et populaire avec par exemple des catégories sociales amusantes qu'on trouvait déjà dans Sociologie du dragueur (la pétasse, la frustrée, la fiotte...). Je relirai ce livre c'est certain, surtout quand je connaitrai mieux les thèses de Freud et de Marx. Pour le moment je vais d'abord relire Le premier sexe d'Eric Zemmour, qui s'est inspiré du bouquin de Soral mais qui lui est vraiment grand public.
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