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Critique de pile
Therese a treize ans. Dans l'un des magazines féminins de sa mère, elle a lu la liste des cent choses à faire avant la quarantaine. C'est ce qui lui a donné l'idée d'établir sa propre liste des 12 choses à faire avant la fin du monde. Parmi ces 12 choses, il y a notamment : « Prier Dieu pour lui signifier qu'il ferait mieux de se décarcasser, quels que soient les moyens qu'il emploie, et me dire qu'il existe ». Dieu est devenu très important pour Therese depuis qu'il y a un nouveau dans sa classe. Il s'appelle Jan, est fils de pasteur, et donc très croyant et également pratiquant. Il est d'ailleurs le responsable de l'aumônerie de l'école. Comme Jan ne laisse pas Therese indifférente, elle décide d'aller aux réunions organisées par l'aumônerie. Pendant ce temps-là chez elle c'est presque la fin du monde, car ses parents ont décidé de divorcer…
Le sujet du roman, à savoir un premier amour d'adolescente tandis que les parents divorcent, n'est pas très original. Mais les lectures apocalyptiques de Therese, son obsession de la religion, sa relation avec Randi-Irene (sa soeur autiste), tout cela crée un contexte qui lui est particulièrement original. le ton du roman est celui d'un journal intime d'ado, un ton un peu enfantin, entre humour, autodérision et instants de désespoir typiquement adolescent. L'ensemble est très séduisant, tout comme ces titres de chapitres parfois à rallonge : « Un grand-père qui ne passe pas son temps à boire du chocolat chaud ou regarder les animaux domestiques », « Pas envie de me ramasser un cerveau monumental au point de me taper une tête d'hydrocéphale », ou « Un jour, les aiguilleurs du ciel seront chez eux, en slip, en train d'ingurgiter des Curly au fromage au petit déjeuner ».
Je ne suis pas sûre que ce roman m'aurait plu à l'adolescence, car il est peut-être un peu trop gentillet, voire enfantin. Mais aujourd'hui, avec mon regard d'adulte qui ne s'y connaît pas trop en littérature pour la jeunesse, je peux dire que j'ai bien aimé ce roman.
Le sujet du roman, à savoir un premier amour d'adolescente tandis que les parents divorcent, n'est pas très original. Mais les lectures apocalyptiques de Therese, son obsession de la religion, sa relation avec Randi-Irene (sa soeur autiste), tout cela crée un contexte qui lui est particulièrement original. le ton du roman est celui d'un journal intime d'ado, un ton un peu enfantin, entre humour, autodérision et instants de désespoir typiquement adolescent. L'ensemble est très séduisant, tout comme ces titres de chapitres parfois à rallonge : « Un grand-père qui ne passe pas son temps à boire du chocolat chaud ou regarder les animaux domestiques », « Pas envie de me ramasser un cerveau monumental au point de me taper une tête d'hydrocéphale », ou « Un jour, les aiguilleurs du ciel seront chez eux, en slip, en train d'ingurgiter des Curly au fromage au petit déjeuner ».
Je ne suis pas sûre que ce roman m'aurait plu à l'adolescence, car il est peut-être un peu trop gentillet, voire enfantin. Mais aujourd'hui, avec mon regard d'adulte qui ne s'y connaît pas trop en littérature pour la jeunesse, je peux dire que j'ai bien aimé ce roman.
