Avec ce tome, j'ai eu une très forte impression de fin de cycle.
C'est l'heure des réalisations : l'examen qui conclura ses études pour Giovanni de Médicis, la première véritable nuit d'amour pour Angelo. C'est l'heure de se détendre en se pochtronnant et en riant un peu (la farce avec la statue abîmée est terrible). C'est l'heure des séparations et de la préparation des voyages, l'heure de se remémorer les bons moments en regardant la mer — et l'on découvre à cette occasion que
Fuyumi Soryo est aussi à l'aise dans le dessin de la nature que dans celle des ouvrages de l'homme. C'est l'heure des retrouvailles en famille, parfois avec inquiétude quant à la santé d'un ami ou d'un père.
Le monde et sa politique font une pause. On se déchirera plus tard. Et cela se lit sans ennui, avec un sourire touchant au coin des lèvres.
Un manga qui nous réconcilie avec la nature humaine
Probablement un peu utopique, mais qu'est-ce ce ça fait du bien !
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