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Critique de BazaR


Un tome 5 de haute volée.

Deux moments forts.
D'abord la fin de la fugue d'enfant gâté de Cesare au milieu des vrais gens de Pise, en compagnie d'Angelo. Une démonstration de drague suivi d'une scène plutôt dramatique en liaison avec le conflit Rodrigo Borgia / Giuliano Della Rovere.
Puis l'organisation publique de la Bataille des Armées, où les représentants de l'université venus des pays d'Europe du nord affrontent ceux des pays du sud, à cheval et en armure. Evidemment on reproduit la rivalité franco-espagnole, ne serait-ce qu'à propos de la domination du royaume de Naples ; Cesare le malin contre Henri la brute. Ce long passage d'action bienvenu est mené de main de maître par Fuyumi Soryo. Des scènes spectaculaires, des prises de vue étonnantes (comme celle montrant l'armée du sud vue entre les sabots du cheval d'un cavalier du nord) et un duel final phénoménal. Applaudissements !

J'apprécie beaucoup l'évolution des relations entre Angelo et Cesare. le premier commence sérieusement à se méfier de son « ami ». Toute action de Cesare en faveur d'Angelo présente une facette de manipulation et Angelo s'en rend compte (avec l'aide de Miguel il est vrai, dont je ne saisis pas vraiment le but quand il met Angelo en garde vis-à-vis de Cesare). Bref, la camaraderie évolue en amitié/méfiance et je pense que c'est la meilleure voie à prendre quand on a affaire à un Borgia.

Un dessin toujours aussi génial à tous les niveaux. Et un petit dossier sur la vie étudiante durant la Renaissance complète l'histoire. Que demander de plus ?
Le tome suivant bien sûr !
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