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Critique de Diabolau


Tout étant relatif, ce quatrième et dernier épisode est celui qui m'a le moins convaincu.
À cela, plusieurs raisons. D'abord, j'ai commencé à me perdre dans les continuums temporels, notamment quand Bachman se réincarne à deux reprises dans le même continuum... Il y a peut-être une explication logique, je ne l'ai pas cherchée, j'étais malgré tout trop absorbé et trop pressé de connaître la fin.
Ensuite, à cause de la multiplication des références à l'oeuvre de Stephen King, et pour cause, puisqu'on se retrouve dans un monde qui est un mélange des univers développés dans ses livres... Or, je l'ai déjà dit, je ne suis pas Kingophile.
J'avoue être un peu déçu par la fin qui pour moi s'est fait nébuleuse : je n'ai pas compris pourquoi il n'arrive pas à se suicider, vu sa situation et sa lassitude, je n'ai pas compris pourquoi il ne bute pas Subrahman purement et simplement, fin la plus logique dès lors qu'il est convaincu de sa monstruosité. Je n'ai pas adhéré à cette fin "quantico-intemporelle", je suis peut-être trop cartésien et pragmatique pour cela.
Malgré ces réserves, l'ensemble coule toujours comme un torrent de montagne, d'ailleurs j'en veux pour preuve que j'ai sifflé le tout en 48 heures, qui plus est entre le 31 décembre et le 2 janvier. Le message de ce roman est universel : ça parle du destin, ça parle du deuil, ça parle de l'enfance. Et il a su aborder de façon originale un sujet pourtant mille fois rebattu chez les écrivains à la mode : l'écrivain, justement. L'écrivain et ses démons.
Soulier fait encore une fois preuve de son talent et de sa maîtrise, et j'aime beaucoup la nouvelle direction que prend son oeuvre, sans rien renier de son style malgré tout. Quelque chose de moins trash, de moins outrancier. Débarrassés d'un surplus de rugosité, ses livres sont pourtant loin de s'avérer plus académiques ou plus fastfood. Au contraire, ils n'en deviennent que plus puissants.
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