AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Nativetransmission


Il est rare qu'en cours de lecture je doute avoir véritablement ajouté un livre à ma liste et voulu l'acquérir. Hors « Les belles années de Mademoiselle Brodie » a fait naître cette interrogation. Je me demandais ce qui m'avait attirée vers cette lecture.
Édimbourg. Les années trente.
Jusque là, je reconnais des intérêts géographiques et temporels.

Mademoiselle Brodie, une célibataire originale se trouvant « dans son bel âge » enseigne dans une école huppée où elle chapeaute un groupe de jeunes filles qu'elle a soigneusement sélectionnées afin d'en faire « la crème de la crème ». Ses méthodes peu orthodoxes dérangent le personnel enseignant qui se méfie de ces pratiques et va tenter de la confondre et de l'éloigner de son poste.

Il m'a tout d'abord fallu un certain temps pour distinguer les personnages. Ceux-ci sont pourtant décrit en fonction d'une de leurs particularités. Mais tout ce petit monde arrivant en même temps, il n'était pas facile de s'y retrouver.

Certaines formules sont répétées encore et encore sans qu'il n'y ait une raison valable. J'avais l'impression de devoir relire plusieurs fois ce que j'avais déjà lu. le style de narration était confus. Je me demandais si je n'étais pas trop fatiguée mais au vu des autres critiques, je comprends que le jeu de bascule dans des temps différents était en soi fatiguant.

Les personnages m'apparaissaient comme étant en deux dimensions bien que placés dans un environnement richement décrit. Si je cherchais du volume, de la consistance, je ne trouvais derrière leur façade qu'une absence qu'il aurait fallu combler par mon imaginaire. Mais les bonds temporels incessants m'empêchaient d'ajouter plus de profondeur.

Malgré tout, j'avais envie d'aller plus loin et de voir où cela allait mener. En conclusion, je dirais que cela a été une lecture divertissante, sans plus.
Commenter  J’apprécie          32



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}