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Critique de Amaranth
Quel livre étrange… il m'a véritablement laissée perplexe. Et obsédée aussi (n'ayez pas l'esprit mal tourné, quoique… il est vrai que ce livre n'est pas non plus en reste de ce côté-là) : je n'arrêtais pas d'y penser, retourner dans ma tête les points qui m'avaient plus, ceux qui m'avaient déplus, ceux que j'avais détesté ! Et il me fallait la suite ! J'ai d'ailleurs lu les trois tomes en… trois jours (bon, il faut dire que j'ai le temps aussi, ça aide).
Et pourtant, je crois que je n'ai jamais été aussi énervée devant un livre. Les personnages… ah, quels personnages ! J'avais envie d'enfiler des tours de baffe à la pelletée, et même parfois de les assassiner, le plus douloureusement possible. Et ce sentiment s'est clairement renforcé au fil des tomes (mais j'aborderai ce point dans la critique des autres tomes).
Je ne sais pas comment aborder cette critique car les points positifs et négatifs s'entremêlent, étant parfois si liés qu'ils ne font qu'un ! Tout d'abord, ces personnages terriblement agaçants : c'est clairement l'originalité de livre, il est rare d'avoir des "héros" aussi imparfaits, bourrés de défauts (vraiment, une vraie mine d'or : plus on creuse, plus ça jaillit de partout). Louna pleure tout le temps, s'évanouit à tout bout de champ, est une vraie girouette, elle ne sait jamais ce qu'elle veut et est très lunatique : passe de la colère, à l'amour, à la joie, à la tristesse en moins de temps qu'il ne m'a fallu pour écrire ce défilé d'émotions. Et Arakel… je ne crois avoir jamais autant détesté un personnage. Pour mieux comprendre, je vais raconter une petite histoire : un jour, à force de lire des livres où le personnage masculin est autoritaire, possessif, obsédé du contrôle (mais pas que, hein), etc. mais que tout fini bien car au final, c'est une histoire d'amour, je m'étais dit : pourquoi pas écrire un livre qui montrerait clairement à quel point une telle relation est malsaine et serait dévastatrice ? Eh bien, plus besoin : Gala de Spax l'a fait. Et détestablement bien : Arakel est sexy, possessif… violent : il la bat, il l'insulte, il la viole et elle, elle pardonne tout, pour un amour fou (mais fou au sens propre celui-là), et se détruit petit à petit. Et on passe notre temps à vouloir la secouer et lui dire : ouvre les yeux, greluche, et fuis !
Autant dire que ce livre a provoqué des sentiments plutôt violents en moi. La question serait : est-ce que j'ai apprécié ? Plutôt difficile à dire…
Autre point positif/négatif : c'est globalement malsain. Mais généralement, ça ne me dérange pas. Toutefois, c'est aussi un point qui laisse perplexe car parfois la question se pose : l'auteure va-t-elle trop loin ? L'acceptation trop facile de Louna de ce que lui fait subir Arakel m'a mise mal à l'aise (et terriblement agacée, mais ça on l'aura compris). Néanmoins, le troisième tome apporte beaucoup de réponses et certaines réactions paraissent beaucoup plus claires par la suite. Et rien n'est simple car Louna est loin d'être une blanche colombe et a sa part de responsabilité (ça me fait mal de le dire, car j'aimerais vraiment tout imputer à cet odieux Arakel, mais il faut rester honnête) et fait des erreurs elle aussi. C'est en tout cas ce qui vient à l'esprit en lisant le tome 1, le tome 3 remettant encore une fois beaucoup de choses en question (mais je ne suis pas encore censée en parler, zut de zut).
Quant à l'histoire, celle-ci est vraiment originale, mêle tout et n'importe quoi : il faut juste se laisser porter par cet univers particulier sans se poser trop de questions, il est de toute façon difficile (impossible ?) de prévoir où gala de Spax veut nous emmener.
Pour conclure : Native est une lecture très frustrante, énervante au possible (j'ai vraiment crié contre mon livre, si, je vous le jure), mais après trois tomes, je peux enfin décider qu'elle est tout de même entrée dans mon coeur, tout comme Louna. Néanmoins, cela a mis du temps, et après le premier tome, mon avis était plutôt mitigé. Car comment s'y retrouver avec de tels personnages ?
Et pourtant, je crois que je n'ai jamais été aussi énervée devant un livre. Les personnages… ah, quels personnages ! J'avais envie d'enfiler des tours de baffe à la pelletée, et même parfois de les assassiner, le plus douloureusement possible. Et ce sentiment s'est clairement renforcé au fil des tomes (mais j'aborderai ce point dans la critique des autres tomes).
Je ne sais pas comment aborder cette critique car les points positifs et négatifs s'entremêlent, étant parfois si liés qu'ils ne font qu'un ! Tout d'abord, ces personnages terriblement agaçants : c'est clairement l'originalité de livre, il est rare d'avoir des "héros" aussi imparfaits, bourrés de défauts (vraiment, une vraie mine d'or : plus on creuse, plus ça jaillit de partout). Louna pleure tout le temps, s'évanouit à tout bout de champ, est une vraie girouette, elle ne sait jamais ce qu'elle veut et est très lunatique : passe de la colère, à l'amour, à la joie, à la tristesse en moins de temps qu'il ne m'a fallu pour écrire ce défilé d'émotions. Et Arakel… je ne crois avoir jamais autant détesté un personnage. Pour mieux comprendre, je vais raconter une petite histoire : un jour, à force de lire des livres où le personnage masculin est autoritaire, possessif, obsédé du contrôle (mais pas que, hein), etc. mais que tout fini bien car au final, c'est une histoire d'amour, je m'étais dit : pourquoi pas écrire un livre qui montrerait clairement à quel point une telle relation est malsaine et serait dévastatrice ? Eh bien, plus besoin : Gala de Spax l'a fait. Et détestablement bien : Arakel est sexy, possessif… violent : il la bat, il l'insulte, il la viole et elle, elle pardonne tout, pour un amour fou (mais fou au sens propre celui-là), et se détruit petit à petit. Et on passe notre temps à vouloir la secouer et lui dire : ouvre les yeux, greluche, et fuis !
Autant dire que ce livre a provoqué des sentiments plutôt violents en moi. La question serait : est-ce que j'ai apprécié ? Plutôt difficile à dire…
Autre point positif/négatif : c'est globalement malsain. Mais généralement, ça ne me dérange pas. Toutefois, c'est aussi un point qui laisse perplexe car parfois la question se pose : l'auteure va-t-elle trop loin ? L'acceptation trop facile de Louna de ce que lui fait subir Arakel m'a mise mal à l'aise (et terriblement agacée, mais ça on l'aura compris). Néanmoins, le troisième tome apporte beaucoup de réponses et certaines réactions paraissent beaucoup plus claires par la suite. Et rien n'est simple car Louna est loin d'être une blanche colombe et a sa part de responsabilité (ça me fait mal de le dire, car j'aimerais vraiment tout imputer à cet odieux Arakel, mais il faut rester honnête) et fait des erreurs elle aussi. C'est en tout cas ce qui vient à l'esprit en lisant le tome 1, le tome 3 remettant encore une fois beaucoup de choses en question (mais je ne suis pas encore censée en parler, zut de zut).
Quant à l'histoire, celle-ci est vraiment originale, mêle tout et n'importe quoi : il faut juste se laisser porter par cet univers particulier sans se poser trop de questions, il est de toute façon difficile (impossible ?) de prévoir où gala de Spax veut nous emmener.
Pour conclure : Native est une lecture très frustrante, énervante au possible (j'ai vraiment crié contre mon livre, si, je vous le jure), mais après trois tomes, je peux enfin décider qu'elle est tout de même entrée dans mon coeur, tout comme Louna. Néanmoins, cela a mis du temps, et après le premier tome, mon avis était plutôt mitigé. Car comment s'y retrouver avec de tels personnages ?
