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Critique de Thaddeus


Tout juste à la fin de la Seconde Guerre mondiale, le fossoyeur a à peine repris son souffle, la soif de l'ostracisme n'est pourtant pas étanchée pour les habitants de Reinöd, un petit village de Basse-Bavière. L'image est forte.

À peu près tous les personnages sont rustres ou grossiers. le fossoyeur Knocherl semble être, à un moment donné, un «demi-philosophe», mais mettez lui un bock de bière entre les mains et il n'y a pas une once de philosophie qui résiste. Tous les autres villageois semblent être des bêtes qui ont pris goût au sang. Deux personnages sont mis à part. Un homme homosexuel et un autre que l'on dit fou. Mais sa folie, on (nous lecteurs) ne la prend pas au sérieux. Il n'est qu'un rêveur. Il n'est qu'un jeune qui n'aime pas accomplir ce qu'on lui demande de faire sans savoir pourquoi, sans avoir une raison. Chose incompréhensible pour les autres qui agissent toute leur vie sans se poser de question.

L'ignorance a le mépris facile disait Félix Leclerc. Cette sentence s'applique bien aux «scènes de chasse en Bavière». Mais cette pièce montre aussi les cruels rouages de l'exclusion et de l'oppression sociale. Cela est malheureux, tragique pour certains, mais aussi une triste réalité. La violence semble être l'aliment principal d'un monde dont je suis de plus en plus désabusé.
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