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Critique de lahuitiemepage8



La fièvre, S. Spitzer,

Memphis, 1878, la population est frappée par une étrange maladie qui fait des millier de morts. Au coeur de cette ville en état de crise, plusieurs personnages vont voir leurs destins s'entrecroiser.

La première chose qui m'a frappée à la lecture de ce roman est la très belle plume de l'auteur. Son talent est indéniable. Un style captivant, incisif et même parfois poétique.

L'histoire est tout aussi captivante, les pages défilent...et on suit ses personnages qui se révèlent peu à peu et nous montrent les différents comportements adoptés face à une telle situation.Jusqu'où iront-ils pour sauver leurs peaux ? Aucun personnage n'est foncièrement bon ou mauvais, ils sont nuancés et c'est ce que j'ai adoré dans ce roman. L'auteur met en avant la complexité de la nature humaine d'une très belle façon. J'ai particulièrement aimé Madame Cook, tenancière d'une maison close. Elle est forte, touchante et peu conventionnelle.

Après avoir tourné la dernière page, j'ai eu comme un sentiment de trop peu. Je pense que 200 à 300 pages de plus auraient pu donner plus d'épaisseur et de complexité à l'histoire. J'aurais également voulu voir les personnages évoluer sur du plus long terme.
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