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Critique de Azivance49
La main de Zeï se déroule dans un futur alternatif où les USA et l'URSS se sont épuisés au vingtième siècle dans une guerre froide très longue et où le Brésil a raflé la mise de la conquête spatiale. Il en résulte deux siècles plus tard que quand un "americano del norte" désire visiter les mondes qui orbitent autour d'autres étoiles, il doit faire appel à la "Viagens Interplanetarias" au lieu de la NASA. C'est dans ce cadre que se déroule un roman d'héroic fantasy soft sur le monde médiéval de Krishna où se rend Dirk Barnevelt, un aventurier qui ne manque pas de panache et se sert avec une maestria relative d'un sabre, mais dont le sens de l'observation n'apparait guère aiguisé,comme le lecteur s'en rendra compte au bout du récit. J'ai gardé de ce texte et d'un autre très similaire un souvenir agréable et amusé. Si vous recherchez une oeuvre distrayante, il fait l'affaire. Si vous désirez réfléchir sur le sens profond de l'existence, passez votre chemin. Mais bon il faut de tout pour faire un monde, et les dystopies métaphysiques, à la longue, cela fatigue.
