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Critique de CaroGalmard
J'ai mis du temps à ouvrir la porte sur cette histoire vraie. Partagée entre l'envie de savoir, et la peur de savoir.
Eh oui, il en aura fallu à l'auteure, du courage, de la résilience, et certainement un formidable besoin de lever le voile, pour enfin se dire "j'ai écrit tout ce que j'ai pu".
Accrochez-vous, vous allez assister à la dissection de la relation d'une ado de 14 ans, V, avec un pédophile : G. Il a un côté araignée. Il tisse sa toile délicatement, comme un cocon douillet autour de sa proie, qu'il cajole. Puis il resserre les liens pour l'accaparer doucement et la soustraire au monde de la jeunesse auquel elle appartenait. Il lui brouille la vue, les signaux, pour devenir SA chose, sa muse, sa maitresse, son amante. C'est effrayant à quel point les proches, les amis, même la mère de la jeune ado, sont aveuglés par le culot ensorceleur de G.
C'est effrayant de réaliser qu'à cette époque, ce début d'années 80, la liberté sexuelle, pas encore entravée par la peur du SIDA, est une déesse adorée, un droit absolu, balayant le droit individuel. C'est effrayant de réaliser que des penseurs n'ont pas seulement fermé les yeux, mais cautionné ces comportements. C'est effrayant de réaliser par le témoignage de V, les ravages que cette relation a eu sur la suite de sa vie.
C'est effrayant de se dire à quel point notre vie est conditionnée par son époque.
C'est effrayant de se rendre compte que ce type est toujours en liberté, sans souci, même si ses contemporains sont nettement moins accommodants qu'à la fin du siècle dernier.
On a envie d'aller chercher le type à la fin de la lecture et puis de lui en coller une. Et finalement, on se dit que l'indifférence, l'oubli, est tout ce qu'il mérite.
Je remercie vraiment V pour ce texte bouleversant.
Alors, faut-il le lire ? Oui. Pour ne par risquer de diluer son propre jugement dans celui d'une époque.
Eh oui, il en aura fallu à l'auteure, du courage, de la résilience, et certainement un formidable besoin de lever le voile, pour enfin se dire "j'ai écrit tout ce que j'ai pu".
Accrochez-vous, vous allez assister à la dissection de la relation d'une ado de 14 ans, V, avec un pédophile : G. Il a un côté araignée. Il tisse sa toile délicatement, comme un cocon douillet autour de sa proie, qu'il cajole. Puis il resserre les liens pour l'accaparer doucement et la soustraire au monde de la jeunesse auquel elle appartenait. Il lui brouille la vue, les signaux, pour devenir SA chose, sa muse, sa maitresse, son amante. C'est effrayant à quel point les proches, les amis, même la mère de la jeune ado, sont aveuglés par le culot ensorceleur de G.
C'est effrayant de réaliser qu'à cette époque, ce début d'années 80, la liberté sexuelle, pas encore entravée par la peur du SIDA, est une déesse adorée, un droit absolu, balayant le droit individuel. C'est effrayant de réaliser que des penseurs n'ont pas seulement fermé les yeux, mais cautionné ces comportements. C'est effrayant de réaliser par le témoignage de V, les ravages que cette relation a eu sur la suite de sa vie.
C'est effrayant de se dire à quel point notre vie est conditionnée par son époque.
C'est effrayant de se rendre compte que ce type est toujours en liberté, sans souci, même si ses contemporains sont nettement moins accommodants qu'à la fin du siècle dernier.
On a envie d'aller chercher le type à la fin de la lecture et puis de lui en coller une. Et finalement, on se dit que l'indifférence, l'oubli, est tout ce qu'il mérite.
Je remercie vraiment V pour ce texte bouleversant.
Alors, faut-il le lire ? Oui. Pour ne par risquer de diluer son propre jugement dans celui d'une époque.
