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Critique de Eregie
Agréablement surprise par cette lecture ! Je l'ai commencé avec des attentes plus que modeste : un environnement scolaire un peu cliché qui ne servirait qu'à poser les bases d'une romance entre la nouvelle élève d'un internat d'élite et le préfet du dit internat. Si on y retrouve les ingrédients essentiels, l'autrice a une façon à la fois douce et bienveillante de les conjurer.
Commençons par les personnages, chacun attachant à leur manière, avec leurs qualités et leurs failles, mais toujours résolument sensible et à fleur de peau comme peuvent l'être des adolescents de cet âge. Et je trouve que les personnages, les relations qui les lient les uns aux autres, sont la grande force de la plume de l'autrice. Cette dernière a une façon très juste de présenter les attaches entre les élèves de la Dunbridge Academy, entre coup de foudre amicaux (mais aussi amoureux !) qui arrivent si souvent à cet âge et les rivalités, tout aussi foudroyantes, qu'on ne s'explique pas toujours et dont on se fait un point d'honneur à en chercher la raison.
La relation entre Emma et Henry, les deux protagonistes, est aussi touchante qu'elle est belle. On découvre deux personnes en quête d'identité : la première à la recherche de ses racines, l'autre en lutte contre les siennes. Si le postulat de base peut sonner un poil cliché, il n'en reste pas moins une thématique pertinente pour un roman qui parle d'adolescence. Surtout, il est incroyablement bien amené par l'autrice qui parvient à distiller les peurs, les doutes et les similitudes de ses deux protagonistes autant grâce au point de vue alterné que par des dialogues aussi percutants qu'ils sonnent juste.
La toile de fond du récit, un internat d'élite écossais où se côtoient des jeunes de tous horizons, est très présente et participe à rendre plus tangible le récit. Les professeurs et les surveillants, présents en filigrane du roman, permettent de donner de l'enjeu et de la matière à l'histoire : on se réjouit des bonnes notes comme on craint les sanctions, à l'unission des personnages, on frémit lorsqu'on les suit se glisser en douce de leur dortoir et on soupire de soulagement lorsque chacun réussit à regagner sans chambre sans s'être fait prendre.
Enfin, même si c'est plus personnel, j'ai beaucoup apprécié la thématique de la course et plus généralement du sport amenée par l'héroïne qui s'en sert comme d'un exutoire à ses soucis. Sans être une grande sportive moi-même, j'ai beaucoup aimé la façon dont été présenté le sport : un moment de partage, un moyen de se dépasser personnellement plutôt que face aux autres, une façon de se retrouver face à soi-même et de se forcer à aller de l'avant autant dans son esprit que dans la pratique. Sans que la thématique soit prédominante ou envahissante, c'est un joli fil rouge qui lie les deux protagonistes et une façon originale de présenter l'évolution d'une relation.
Pour conclure, ce livre est une excellente découverte, très rafraîchissante grâce à la plume sensible et rafraichissante de l'autrice et j'ai hâte de me plonger dans le prochain tome qui suivra de nouveaux personnages qui ont déjà été introduit dans ce premier volet.
Commençons par les personnages, chacun attachant à leur manière, avec leurs qualités et leurs failles, mais toujours résolument sensible et à fleur de peau comme peuvent l'être des adolescents de cet âge. Et je trouve que les personnages, les relations qui les lient les uns aux autres, sont la grande force de la plume de l'autrice. Cette dernière a une façon très juste de présenter les attaches entre les élèves de la Dunbridge Academy, entre coup de foudre amicaux (mais aussi amoureux !) qui arrivent si souvent à cet âge et les rivalités, tout aussi foudroyantes, qu'on ne s'explique pas toujours et dont on se fait un point d'honneur à en chercher la raison.
La relation entre Emma et Henry, les deux protagonistes, est aussi touchante qu'elle est belle. On découvre deux personnes en quête d'identité : la première à la recherche de ses racines, l'autre en lutte contre les siennes. Si le postulat de base peut sonner un poil cliché, il n'en reste pas moins une thématique pertinente pour un roman qui parle d'adolescence. Surtout, il est incroyablement bien amené par l'autrice qui parvient à distiller les peurs, les doutes et les similitudes de ses deux protagonistes autant grâce au point de vue alterné que par des dialogues aussi percutants qu'ils sonnent juste.
La toile de fond du récit, un internat d'élite écossais où se côtoient des jeunes de tous horizons, est très présente et participe à rendre plus tangible le récit. Les professeurs et les surveillants, présents en filigrane du roman, permettent de donner de l'enjeu et de la matière à l'histoire : on se réjouit des bonnes notes comme on craint les sanctions, à l'unission des personnages, on frémit lorsqu'on les suit se glisser en douce de leur dortoir et on soupire de soulagement lorsque chacun réussit à regagner sans chambre sans s'être fait prendre.
Enfin, même si c'est plus personnel, j'ai beaucoup apprécié la thématique de la course et plus généralement du sport amenée par l'héroïne qui s'en sert comme d'un exutoire à ses soucis. Sans être une grande sportive moi-même, j'ai beaucoup aimé la façon dont été présenté le sport : un moment de partage, un moyen de se dépasser personnellement plutôt que face aux autres, une façon de se retrouver face à soi-même et de se forcer à aller de l'avant autant dans son esprit que dans la pratique. Sans que la thématique soit prédominante ou envahissante, c'est un joli fil rouge qui lie les deux protagonistes et une façon originale de présenter l'évolution d'une relation.
Pour conclure, ce livre est une excellente découverte, très rafraîchissante grâce à la plume sensible et rafraichissante de l'autrice et j'ai hâte de me plonger dans le prochain tome qui suivra de nouveaux personnages qui ont déjà été introduit dans ce premier volet.
