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Critique de BazaR


BazaR
11 septembre 2017
Je n'ai pas lu exactement X-Men l'intégrale 1963-1964, mais plutôt The X-Men Marvel Masterworks volume 1 (en vo donc). La différence est que la version américaine intègre les 10 premiers numéros consacrés aux jeunes mutants, soit deux épisodes de plus que la version française, et déborde donc sur l'année 1965 (le comics étant publié en bimestriel).

Voici donc la naissance et les premiers pas de l'équipe d'étudiants du professeur Charles Xavier, dont la mission est de permettre aux mutants de vivre en harmonie avec les humains normaux et de les défendre contre les mutants souhaitant la destruction de l'espèce humaine qu'ils estiment inférieure. Ce sont les prolifiques Stan Lee et Jack Kirby qui changent leurs couches et mouchent leur nez. Ce duo a vraiment tout cassé dans les années 1960 et mérite une place au panthéon des auteurs du 20èle siècle.

Après deux épisodes de mise en place où les super pouvoirs des héros sont mis en avant, les auteurs affinent les grandes lignes psychologiques des personnages : Scott Summers / Cyclope devient ce garçon grave déprimé par la dangerosité de son rayon oculaire, Hank McCoy / le Fauve compense sa bestialité physique par un langage recherché et une intelligence scientifique aiguisée, Bobby Drake / Iceberg est un gamin encore dans l'adolescence et Warren Worthington III / Angel un play boy manquant de profondeur. Jean Grey / Marvel Girl est l'égérie du groupe. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds par les garçons mais manque aussi de profondeur. C'est l'amour réciproque et inavoué entre elle et Scott qui va animer la romance du titre pendant de nombreuses années.
Quant au Professeur X, il est parfait dans le rôle de mentor. A noter qu'en ces débuts, il est souvent en contact avec le FBI et qu'il n'hésite pas à effacer la mémoire d'une foule entière si cela peut maintenir secrète l'identité de ses étudiants ou aider à pacifier une situation. le manque d'éthique d'une telle attitude n'est pas à l'ordre du jour.

C'est aussi la découverte de la salle des dangers, et de personnages charismatiques tels que Magnéto (diamant pour l'instant assez grossièrement taillé), La Sorcière Rouge et son frère Vif-Argent (qui deviendront des Avengers plus tard) et Ka-Zar, le seigneur de la jungle oubliée.

Ces épisodes ont pas mal vieillis, tant du fait du scénario que du dessin (Kirby n'est pas encore au top) mais je les ai relus avec un zeste de plaisir nostalgique.
C'est mignon un bébé à la naissance.
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