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Critique de Ikebukuro


Encore un roman policier et une agréable surprise qui m'a permis de voyager à travers l'Afrique Australe, de l'Afrique du Sud au Botswana en passant par la Zambie et le Zimbabwe. J'ai beaucoup aimé ce livre et son personnage principal, l'inspecteur Kubu. Un inspecteur débonnaire et sympathique au physique imposant, qui aime un peu trop la nourriture, mais redoutablement efficace pour tirer les ficelles des intrigues...

Contrairement à certains policiers que j'ai lu dernièrement et qui tenaient autant du roman que du polar, nous sommes ici tout à fait dans une trame classique de ce genre littéraire avec des meurtres, une enquête, des rebondissements à foison et de nombreux indices qui mèneront l'inspecteur Kubu sur les routes africaines pour suivre les nombreuses pistes qui se dévoilent au fil des pages. le roman fait la part belle à une galerie de portraits haute en couleurs qui présente de nombreux personnages particulièrement attachants et sympathiques. L'histoire prend le temps de placer les protagonistes dans leur contexte social et familial, Kubu a des parents, une femme, une belle-soeur, un chien turbulent et cela permet de se poser dans l'enquête et de rendre son personnage plus humain.

J'ai beaucoup aimé l'ambiance, l'atmosphère de ce livre et le voyage qu'elle propose dans la société africaine qui se retrouve confrontée à son histoire, notamment celle de l'ancienne Rhodésie, à travers certains fantômes du passé. Ce passé que certains des personnages ont désespérément tenté d'oublier mais qui refait surface de façon fortuite à travers un visage qu'ils croient reconnaître et qui va leur rappeler les souvenirs violents et douloureux de leur enfance. le style est agréable, le rythme soutenu, les intrigues s'entrecroisent et de nombreux rebondissements viennent relancer l'enquête et apporter quelques indices au lecteur. J'ai trouvé l'ensemble très équilibré avec une alternance de passages qui posent les faits et de chapitres beaucoup plus dans l'action. Cet équilibre est peut-être du au fait que derrière le nom de l'auteur se cachent en réalité deux universitaires d'origine sud africaine Michael Sears et Stanley Trollip qui écrivent à deux voix... Tout est réuni pour faire de ce roman un moment de lecture très agréable et les 548 pages ont été lues à toute vitesse.
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