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Critique de Fabbo
Leila, d'origine marocaine, est née en Europe, Célestin est né en Afrique. Tous deux ne supportent plus les traditions et le mode de vie dicté par la seule volonté masculine. Chacun va fuir en direction du continent de l'autre, à la recherche de l'indicible. Au cours de ce voyage initiatique parsemés de douleurs, à la découverte du monde et de soi-même, les deux adolescents, arrivés au bord de l'âge adulte, vont se croiser dans un bar tenu par un vieux français.
Ce personnage est au coeur du récit puisque c'est lui qui raconte les deux parcours grâce aux lettres que Leila et Célestin expédient dans son bar, seul point commun de leurs périples, car chacun doit aller au bout de son voyage. Tout le récit tend alors vers les retrouvailles, une fois que tous deux auront trouvé leur place.
La première chose qui marque lorsque l'on ouvre ce livre, c'est le dessin. Des traits larges, de grands aplats de couleur, une palette très réduite, des personnages figés n'ayant aucun expression autre que dans le regard. Tout ceci donne une intensité qui rend l'histoire d'autant plus prenante. Un roman graphique qui vous suit longtemps.
Ce personnage est au coeur du récit puisque c'est lui qui raconte les deux parcours grâce aux lettres que Leila et Célestin expédient dans son bar, seul point commun de leurs périples, car chacun doit aller au bout de son voyage. Tout le récit tend alors vers les retrouvailles, une fois que tous deux auront trouvé leur place.
La première chose qui marque lorsque l'on ouvre ce livre, c'est le dessin. Des traits larges, de grands aplats de couleur, une palette très réduite, des personnages figés n'ayant aucun expression autre que dans le regard. Tout ceci donne une intensité qui rend l'histoire d'autant plus prenante. Un roman graphique qui vous suit longtemps.
