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Critique de jeromelunch


Voici un texte que l'on peut fort heureusement lire en diagonale sans rien perdre de l'intention.
On comprend l'ennui, le désoeuvrement. On apprécie dès les premières pages le style mis en place. Mais cette même figure de style, faussement naïve, légère un temps, devient trop vite lourde et ennuyeuse.
Mais pourquoi tant de pages ? Pourquoi 11 pages sur une succession de chiens. Tout s'étire. Tout se répète jusqu'à l'écoeurement.
Si l'intention est bien se souligner cette personne qui passe à travers son existence, autant, en effet, passer à travers la lecture, sans jamais s'y attarder. Sauf ce dernier chapitre d'Ida, merveilleuse petit texte sur le délitement, le changement et l'affirmation au sein du couple.

« Chère Ida.
Mais vraiment qu'est-ce c'était qu'Ida. »

Parmi les quelques autres courts textes qui complètent cette édition, une version courte d'Ida, antérieure, supporte bien mieux cette figure de style.

Le dernier texte se conclut de manière cohérente :
« Inévitablement on doit savoir comment finit une histoire même si elle ne finit pas. L'histoire [...] ne finit pas mais c'est parce qu'on ne s'y intéresse plus. Et d'une certaine façon il en va ainsi oui il en va toujours ainsi. Je peux raconter cette histoire au fur et à mesure que j'avance. C'est ainsi que j'aime raconter les histoires.
N'importe qui doit apprendre que les romans sont ainsi faits. »
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