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Critique de meeva


Combien de Lennie, de Georges… traînent leur grosse patte sur la souris ?
Regarde la tienne, d'ailleurs. N'est-elle pas lustrée (salie, collante) là où tes deux doigts la tripotent, là où ta paume la presse ?

Idiot populaire en mal de culture et d'échanges, tu viens ici dans un bel élan de partage de Littérature.
Pourtant ne t'énerves-tu jamais devant la réflexion défaillante d'un autre sot solitaire ?

Mais tu n'es pas mou de la molette, tu es un chaud de la touche, et carrément tu cliques comme un con.
De nos jours, les souris sont solides, elles résistent à ta tendresse de bourrin…



« Des souris et des hommes », m'avait laissé un souvenir impérissable. Tellement que j'aurais été bien en peine d'en raconter l'histoire, à part qu'il y a un idiot qui caresse une souris dans une poche (bon je dévoile pas trop l'intrigue là ?). Je me rappelais seulement que j'avais beaucoup aimé.

Mais comme, lu ado, c'était il y a tellement longtemps que je ne suis plus tout à fait sûre que c'était vraiment moi, il fallait que je le relise pour pouvoir en exprimer autre chose que le fameux « j'aime/j'aime pas » qui fait tant bondir certain(e)s.


Peut-être que l'adolescence ne nous permet pas de prendre toute la mesure d'une oeuvre littéraire. Ou c'est juste moi.

Pas que moi. Il y a dix ans, dans une classe de 3ème avec beaucoup d'élèves « compliqués à gérer », les gars appelaient Valentin, un de leurs copains, « Lennie ». Et c'était assez bien vu, même si la décence m'oblige à rajouter « malvenu ».
Cela m'aura au moins permis à l'époque de m'attendrir un peu sur le fameux Valentin qui changeait de statut à mes yeux pour passer de « prédélinquant méchant » à « pauvre gars victime de l'incompréhension de ses semblables ».



Finalement, aujourd'hui j'en retiendrai bien autre chose.

Livre simple, présentant quelques scènes bien choisies, riche de dialogues, pauvre de descriptions et d'actions, il m'a permis, malgré sa brièveté, de ressentir la solitude criante de beaucoup de ses personnages.

Seul parce qu'isolés comme Crooks, noir qu'on ne mélange pas au blanc, seul parce qu'incompris comme Lennie, seule parce que malaimée comme la femme de Curley…


Et la solitude, ça fait faire des conneries parfois, comme de donner mon avis ici, feignant de croire que ça intéresse quelqu'un…





Inspirée par la critique de Kalimera pour la souris :
http://www.babelio.com/livres/Steinbeck-Des-souris-et-des-hommes/4946/critiques/763478

Et pour la musique :

« Quelque chose en toi ne tourne pas rond
Un je ne sais quoi qui me laisse con
Quelque chose en toi ne tourne pas rond
Mais autour de moi tout tourne si rond
[…]
Mais j'aime encore mieux ça
Je préfère ça
Oui j'aime encore mieux ça
Car c'est vraiment toi
Et rien d'autre que toi
Oui rien d'autre que toi
Que toi
Non rien d'autre que »

Extrait de « Ça c'est vraiment toi », Telephone :
https://www.youtube.com/watch?v=OGNhncQLQJA
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