AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de palamede


La Grande Dépression et la sécheresse l'ont jetée sur les routes comme beaucoup de petits fermiers de l'Oklahoma. La famille Joad, le coeur rempli d'amertume, doit quitter la terre qu'elle a travaillée, abandonner tout ce qui n'est pas indispensable.

Dans leurs camions surchargés, elle et ses compagnons d'infortune connaissent la peur de tomber en panne, l'épuisement et le soleil brûlant, mais ils ont espoir en une nouvelle vie en Californie dont ils espèrent beaucoup. Trop peut-être. Quelque part ils ont lu qu'au bout de la longue route 66, on embauchait en toutes saisons pour la cueillette des pois contre de gros salaires. Dès lors pourquoi ne pas espérer et faire des projets, quitte à ignorer ceux qui en reviennent et disent que les « Okies » ne sont pas les bienvenus et crèvent de faim en Californie.

John Steinbeck est un écrivain engagé qui a souvent pris la défense des plus pauvres. Avec Les Raisins de la colère, publié en 1939, qu'il estime comme sa meilleure oeuvre, il s'engage un peu plus (après Des souris et des hommes) dans la dénonciation d'un système économique inique. Une position contestataire dont il craignait les réactions de rejet qui n'ont pas eu lieu, au contraire, ce chef d'oeuvre de la littérature américaine a immédiatement été reconnu comme tel et a été récompensé par le prix Pulitzer.
Commenter  J’apprécie          822



Ont apprécié cette critique (67)voir plus




{* *}