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Critique de milamirage


Complément de critique : juste un poème qui illustre parfaitement le thème du "conte chaud et doux des chaudoudoux"
Il était une fois, dans des temps très anciens, un pays où les gens vivaient très heureux. Rien d'étonnant à cela : chacun de ses habitants se voyait offrir, à sa naissance, un sac contenant un nombre inépuisable de chaudoudoux. Ils avaient le pouvoir de donner à ceux qui les possédaient la sensation d'être comme eux : chaud et doux de partout. Dès qu'on en sortait un du sac, dès qu'on en recevait un en cadeau, il se mettait à sourire et à s'épanouir de façon câline et contagieuse. Les chaudoudoux étaient très appréciés et s'offraient sans retenue, répandant le bonheur dans tout le pays. Malheureusement, la sorcière Belzépha, se mit en colère : les gens étaient trop heureux, ses philtres et ses potions ne se vendaient plus. Elle monta alors un plan machiavélique et réussit à faire croire à un des habitants que son épouse, à force de donner ses chaudoudoux à ses enfants, amis et voisins, n'en aurait bientôt plus pour lui. Inquiet, il se mit à surveiller sa femme, à se plaindre ou à tempêter quand elle se montrait trop dispendieuse à son goût. Témoin de tout cela, leurs enfants se mirent aussi à limiter leurs offrandes et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, le malaise se propagea comme traînée de poudre dans tout le pays. Chaque jour, chacun devint plus égoïste, voir même avare, mais aussi, en parallèle, moins heureux parce qu'en manque de la chaleur et de la douceur des chaudoudoux. Les gens s'arrêtèrent de sourire, de se montrer gentils, certains commencèrent à se ratatiner, parfois même ils mourraient. le commerce de Belzépha redevenait prospère… mais elle ne voulait pas que les gens meurent pour augmenter encore ses profits. Alors, elle créa les froids-piquants, qui ressemblaient un peu aux chaudoudoux, mais qui prodiguait le froid et la mauvaise humeur… Qu'est-il donc advenu de ce charmant pays tombé aux mains de la perfide sorcière ???

UN SOURIRE
Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup,
Il enrichit celui qui le reçoit sans appauvrir celui qui le donne,
Il ne dure qu'un instant, mais son souvenir est parfois éternel,
Personne n'est assez riche pour s'en passer,
Personne n'est assez pauvre pour ne pas le mériter,
Il crée le bonheur au foyer, il réchauffe les coeurs,
Il est le signe sensible de l'amitié,
Un sourire donne du repos à l'être fatigué,
Donne du courage au plus découragé,
Il ne peut ni s'acheter, ni se prêter, ni se voler,
Car c'est une chose qui n'a de valeur qu'à partir du moment où il se donne.
Et si toutefois, vous rencontrez quelqu'un qui ne sait plus sourire, soyez généreux, donnez-lui le vôtre,
Car nul n'a autant besoin d'un sourire que celui qui ne peut en donner aux autres.
"Raoul Follereau" Homme de lettres (1903-1977)
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