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Critique de Romileon
Quel étrange petit objet littéraire que celui-là !
Voici donc une pièce de théâtre mettant en scène deux personnages : le jeune homme et le Néant ou l'Etre et la Mort, puisqu'il s'agit bien d'Elle, dont les échanges argumentés sont exclusivement écrits en sonnets.
Bon, admettons que la forme soit très originale, au point que je me suis interrogée sur la mise en scène possible de cette pièce.
Un jeune homme facile…
Le Néant ? La Mort incarnée par une faucheuse ? Une voix sépulcrale surgit de nulle part ? ???
L'auteur donne donc la parole à l'un puis à l'autre.
Le jeune homme s'interroge sur son existence, sa peur de la mort et justifie chacun de ses choix existentiels. Vivre ? Vivre pour quoi ?
Pour le plaisir ! Pour l'Amour ! Pour le confort matériel ! Pour le pouvoir notamment politique ! pour aider l'Autre ! Pour la foi !
A quoi le Néant répond, démonte un à un les arguments de l'Être, se moque et lui démontre que chaque argument soi-disant noble est soit vain, soit qu'en réalité il honore la mort elle-même. L'amour par sa possessivité conduit à la jalousie et à la mort. Combien de vies, de souffrances sont le prix du confort matériel de quelque uns ? La volonté de sauver des peuples parfois contre leur volonté n'a-t-elle pas occasionné des millions de morts au XXème siècle ! Aider des autres ailleurs alors que l'Etre par sa prédation d'espaces, de ressources, est à l'origine même de ce malheur ?
La foi ? Ah, la foi ! Combien a-t-on tué au nom de la foi !
Une réflexion profonde sur le sens de la vie, sur le bonheur de vivre, dont la forme m'a tant séduite er surprise que je me suis sentie obligée de lire à haute voix pour profiter du rythme, de ses sonorités…
Merci à Masse Critique et à Stellamaris pour cette découverte. Je ne me serais sans doute jamais tournée spontanément vers ce texte.
Voici donc une pièce de théâtre mettant en scène deux personnages : le jeune homme et le Néant ou l'Etre et la Mort, puisqu'il s'agit bien d'Elle, dont les échanges argumentés sont exclusivement écrits en sonnets.
Bon, admettons que la forme soit très originale, au point que je me suis interrogée sur la mise en scène possible de cette pièce.
Un jeune homme facile…
Le Néant ? La Mort incarnée par une faucheuse ? Une voix sépulcrale surgit de nulle part ? ???
L'auteur donne donc la parole à l'un puis à l'autre.
Le jeune homme s'interroge sur son existence, sa peur de la mort et justifie chacun de ses choix existentiels. Vivre ? Vivre pour quoi ?
Pour le plaisir ! Pour l'Amour ! Pour le confort matériel ! Pour le pouvoir notamment politique ! pour aider l'Autre ! Pour la foi !
A quoi le Néant répond, démonte un à un les arguments de l'Être, se moque et lui démontre que chaque argument soi-disant noble est soit vain, soit qu'en réalité il honore la mort elle-même. L'amour par sa possessivité conduit à la jalousie et à la mort. Combien de vies, de souffrances sont le prix du confort matériel de quelque uns ? La volonté de sauver des peuples parfois contre leur volonté n'a-t-elle pas occasionné des millions de morts au XXème siècle ! Aider des autres ailleurs alors que l'Etre par sa prédation d'espaces, de ressources, est à l'origine même de ce malheur ?
La foi ? Ah, la foi ! Combien a-t-on tué au nom de la foi !
Une réflexion profonde sur le sens de la vie, sur le bonheur de vivre, dont la forme m'a tant séduite er surprise que je me suis sentie obligée de lire à haute voix pour profiter du rythme, de ses sonorités…
Merci à Masse Critique et à Stellamaris pour cette découverte. Je ne me serais sans doute jamais tournée spontanément vers ce texte.
