AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Shaynning




Au moment d'écrire ce commentaire, je n'ai pas terminé ma lecture, mais comme je le lis par bout, surtout entre deux autobus à attendre, j'ai déjà des choses à relever.

En premier lieu, les états d'âme des personnages me font vraiment rire. Pour un peu, j'oserais qualifier cette histoire de mélodrame sentimental, car les mots employés pour expliquer les émotions sont très intenses. Dans ce roman, on aime avec une telle violence qu'on en tombe fiévreux. Un mouvement de sourcil mal interprété et c'est une rebuffade complète et "horrible". Oui, parfois, Julien et madame de Rênal me font penser à deux personnes avec un trouble de personnalité limite ( dit "bordeline") avec leur incroyable instabilité sentimentale. Ce doit être épuisant d'aimer dans cette histoire! En tout cas, cette oeuvre donne une tout autre dimension au badinage.

En second lieu, le rythme. Je trouve le tout long, car on se perd dans des descriptions complexes d'états d'âmes violents à chaque geste, ou presque, posés par les personnages.

En troisième lieu, l'époque. C'est compliqué d'aimer dans cette société où les classes sociales ne bougent pratiquement pas entre elles, imperméables,statique, et ce doit être très dur de comprendre des sentiments à travers le nombre incroyable de codes de conduite moraux auquel il faut se soumettre. de plus, je veux bien croire l'auteur quand il parle de madame de Rênal comme d'une petite fille naïve et innocente: les femmes n'étaient pas éduquées au monde, mais au paraître, tel que les hommes les voulaient. Difficile de leur en vouloir d'être si ...nunuches, disons. "Soit une bonne et belle épouse dévouée et inculte, on ne t'en demandera pas plus, de toute façon." Nous sommes loin des héroïnes modernes ici, si ce n'est la fâcheuse manie de penser qu'une protagoniste fille doit impérativement finir en couple...mais ça, c'est une autre histoire!

À suivre.
Commenter  J’apprécie          25



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}