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Critique de MarieLywood
Cela faisait quelque temps déjà que je voulais relire ce classique de la littérature et la période d'Halloween était toute indiquée pour ça.
Dès les premières pages, on est plongé dans l'ambiance gothique à laquelle on s'attend. Jonathan Harker se rend dans les Carpates chez le comte Dracula pour régler les détails de l'acquisition par ce dernier d'une propriété en Angleterre. On suit le récit des événements à travers le journal de Jonathan qui partage les impressions de plus en plus étranges que lui font le comte et son étrange demeure. L'apparence de ce dernier avec son regard dur et froid, sa force spectaculaire ainsi que ses habitudes (il ne mange pas, Jonathan ne le voit que la nuit) éveille très rapidement les soupçons du jeune homme jusqu'à leur confirmation lorsqu'il découvre en pleine journée le comte étendu dans un cercueil dans la crypte du château. Jonathan va alors tout faire pour essayer de lui échapper en s'enfuyant du château.
Direction ensuite l'Angleterre où on fait la connaissance de la fiancée de Jonathan, Mina et de son amie Lucy qui va bientôt se marier. Mais son comportement se modifie et inquiète beaucoup Mina. Lucy est la proie de crises de somnambulisme et son état général s'affaiblit.
La première partie du roman dans la demeure du comte m'a beaucoup intéressée. Son ambiance est telle qu'on peut s'y attendre avec de la tension, de l'obscurité, de l'étrange et du surnaturel. Tous les codes du roman gothique sont présents ainsi que toutes les caractéristiques des traditions folkloriques attachées au vampire. le début du récit en Angleterre est dans la même veine.
Malheureusement, le dernier tiers du récit m'a paru interminable avec des digressions à n'en plus finir du Dr van Helsing sur la mentalité du comte et son probable itinéraire pour échapper à ses poursuivants. Les pseudos rebondissements se succèdent à tel point qu'on se demande quand cela va finir. Je pense qu'au moins 100 pages de moins auraient été les bienvenues pour ne pas ressentir une telle lassitude.
Ce roman est également le reflet de son époque vis-à-vis du discours tenu sur les femmes. Je ne compte pas le nombre de fois où le Dr van Helsing s'extasie de l'intelligence de Mina et où il s'étonne qu'une femme puisse être aussi intelligente qu'on homme. J'avoue qu'à la longue ce discours misogyne m'exaspérait beaucoup.
Ce roman fait partie de la culture littéraire et à ce titre il reste intéressant à lire. Il est à l'origine de la légende du personnage et de toutes les interprétations et références qui font suite depuis. Je ne regrette pas de l'avoir relu, au contraire, j'ai aimé les frissons du début mais cette fois-ci c'est bien la dernière.
Dès les premières pages, on est plongé dans l'ambiance gothique à laquelle on s'attend. Jonathan Harker se rend dans les Carpates chez le comte Dracula pour régler les détails de l'acquisition par ce dernier d'une propriété en Angleterre. On suit le récit des événements à travers le journal de Jonathan qui partage les impressions de plus en plus étranges que lui font le comte et son étrange demeure. L'apparence de ce dernier avec son regard dur et froid, sa force spectaculaire ainsi que ses habitudes (il ne mange pas, Jonathan ne le voit que la nuit) éveille très rapidement les soupçons du jeune homme jusqu'à leur confirmation lorsqu'il découvre en pleine journée le comte étendu dans un cercueil dans la crypte du château. Jonathan va alors tout faire pour essayer de lui échapper en s'enfuyant du château.
Direction ensuite l'Angleterre où on fait la connaissance de la fiancée de Jonathan, Mina et de son amie Lucy qui va bientôt se marier. Mais son comportement se modifie et inquiète beaucoup Mina. Lucy est la proie de crises de somnambulisme et son état général s'affaiblit.
La première partie du roman dans la demeure du comte m'a beaucoup intéressée. Son ambiance est telle qu'on peut s'y attendre avec de la tension, de l'obscurité, de l'étrange et du surnaturel. Tous les codes du roman gothique sont présents ainsi que toutes les caractéristiques des traditions folkloriques attachées au vampire. le début du récit en Angleterre est dans la même veine.
Malheureusement, le dernier tiers du récit m'a paru interminable avec des digressions à n'en plus finir du Dr van Helsing sur la mentalité du comte et son probable itinéraire pour échapper à ses poursuivants. Les pseudos rebondissements se succèdent à tel point qu'on se demande quand cela va finir. Je pense qu'au moins 100 pages de moins auraient été les bienvenues pour ne pas ressentir une telle lassitude.
Ce roman est également le reflet de son époque vis-à-vis du discours tenu sur les femmes. Je ne compte pas le nombre de fois où le Dr van Helsing s'extasie de l'intelligence de Mina et où il s'étonne qu'une femme puisse être aussi intelligente qu'on homme. J'avoue qu'à la longue ce discours misogyne m'exaspérait beaucoup.
Ce roman fait partie de la culture littéraire et à ce titre il reste intéressant à lire. Il est à l'origine de la légende du personnage et de toutes les interprétations et références qui font suite depuis. Je ne regrette pas de l'avoir relu, au contraire, j'ai aimé les frissons du début mais cette fois-ci c'est bien la dernière.
