Dans cette courte pièce en un seul acte,
August Strindberg s'attaque à la figure classique du triangle amoureux : le mari (Knut), la femme (Kirstin) et l'amant (Alex). Sauf qu'ici le
mari est volage, ce qui ajoute un quatrième personnage : la maîtresse (Adele), et que l'amant est plutôt un amoureux résigné. Les infidélités de Knut vont réveiller les désirs de son épouse et du même coup la flamme d'Alex.
Ici
Jouer avec le feu, c'est jouer avec les sentiments, chacun et chacune ayant la main sur une partie du coeur des autres qu'il s'agisse d'amour ou d'amitié.
Strindberg tente finalement de tester sur ses personnages la différence entre "aimer" et "aimer bien", de tester comment chaque personnage va réagir face aux émotions qu'il provoque lui-même.
La pièce est un peu datée et la notion de couple y prend une importance trop marquée à mon goût mais la subtilité des dialogues de
Strindberg est au rendez-vous bien que ce ne soit pas sa pièce la plus connue.
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