AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de sl972


sl972
27 décembre 2016
Nouvel intervalle de temps ; cette fois, trois ans se sont écoulés. Nathaniel (John Mandrake) est le Ministre de l'Information. Sa tâche principale consiste à faire de la propagande : la guerre en Amérique se passe mal mais il ne faut surtout pas que les plébéiens en soient informés. Un autre problème concerne l'ensemble du gouvernement : l'immunité à la magie que certains plébéiens, surtout des enfants ou de jeunes adolescents, possèdent. Si le phénomène continue à s'amplifier, la stabilité du gouvernement sera menacée, bien plus qu'elle ne l'est déjà.
Mais Nathaniel n'apprécie plus vraiment la vie qu'il mène. La mort de Kitty lui a laissé un goût amer, malgré les lauriers qu'il a récoltés, et il se cramponne de plus en plus au dernier lien qui existe entre John Mandrake et Nathaniel, c'est-à-dire le djinn Bartiméus.
Bartiméus, lui, est épuisé. Son sens de la repartie est encore plus ou moins intact, mais deux longues années sur Terre ne sont pas douces pour un démon. Extrêmement affaibli, le djinn sarcastique que nous connaissons n'est plus que l'ombre de lui-même.
Kitty a survécu. Vivant désormais sous deux fausses identités, la jeune fille semble avoir totalement oublié son passé de Résistante. Cependant, sous couvert d'assister un magicien dans son travail, elle ne poursuit qu'un objectif : en apprendre plus sur Bartiméus, l'invoquer et le convaincre d'assister les plébéiens de plus en plus audacieux.
L'agitation règne à Londres. Tandis que, dans l'ombre, un manipulateur avance ses pièces avec prudence mais sans hésitation, il semble que la solution réside dans un concept dénigré par les magiciens et dont le secret se cache dans le passé de Bartiméus : la Porte de Ptolémée. Ptolémée, le magicien égyptien dont le djinn aime revêtir l'apparence, le seul magicien l'ayant invoqué et avec qui il a développé une relation de confiance.

Ce dernier volume est bien plus complexe que les précédents. L'intrigue en filigrane que l'on pouvait suspecter depuis le début éclate enfin au grand jour. le ton est plus sombre, moins joueur et prêtant à sourire. Bartiméus est affaibli et Nathaniel se lasse de ses fonctions. Seule Kitty semble encore dynamique, même si cela est moins marqué que dans le tome précédent.
Malgré ces variations, les rebondissements sont nombreux, les révélations ne manquent pas et le final est éblouissant. Décidément, Jonathan Stroud sait comment captiver ses lecteurs. Cette trilogie est difficile à lâcher et je ne regrette absolument pas de l'avoir relue.
Commenter  J’apprécie          60



Ont apprécié cette critique (5)voir plus




{* *}