Ceci n'est pas la chronique d'une folie stricto sensu, mais plutôt celle d'une dépression sévère. C'est-à-dire quelques chose qui peut, selon les circonstances, tous nous foudroyer. Et c'est aussi l'histoire de la sortie de la dépression, comme une émersion. Un jour, nous retrouvons l'air libre. Et, au bout de plusieurs autres jours, nous prenons conscience que nous avons repris le chemin que nous avions quitté. Styron ne serait-il, en fin de compte, le plus grand auteur américain du XX° siècle?
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