AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de JunoR


JunoR
27 septembre 2019
Voici un livre bien ardu à lire... J'ai donc du m'y reprendre à deux fois pour le terminer. Mais je dois dire que je suis finalement arrivée au bout avec plaisir et intérêt.

Même si le nom de Guillaume le Conquérant est connu de tous, les enjeux géopolitiques de l'époque à laquelle il appartient sont plutôt méconnus. de plus, la période concernée par ce roman est assez longue et l'histoire ne manifeste pas toujours clairement cette notion de temps qui passe. Un personnage nouveau né quelques chapitres plus tôt devient si rapidement un homme qu'on se demande si c'est toujours bien de lui qu'on parle... D'autant plus puisque l'époque a voulu que bon nombre de personnages historiques aient le même prénom, parfois un père et son fils, parfois sans aucun lien, ou bien encore qu'ils changent de nom au cours de l'histoire, afin de finir de nous embrouiller.

Néanmoins, c'est un livre amusant par quelques épisodes drôles et intéressant sous de nombreux rapports. L'intrigue y est clairement historique et politique plutôt que personnelle et intérieure. D'ailleurs, on ne s'attache pas tellement à un seul personnage mais l'attention saute de l'un à l'autre au fil du temps.
On se demande souvent quelle réalité historique se cache derrières ces faits incroyables (ou comiques), la part de documentation rigoureuse, la part de fiction historique et la part d'anachronismes contemporains.

Mais du coup, si vous lisez un chapitre tous les soirs avant de vous endormir, vous vous retrouvez après un mois à ne plus du tout savoir qui est qui, qui fait quoi, qui est l'ennemi de qui, et à complètement passer à côté de l'histoire (et de l'Histoire). Je finis par croire qu'il ne faut pas trop aborder ce livre en recherche de plaisir ou d'un bon moment sous peine d'être déçu. Il doit être lu avec sérieux et curiosité pour L Histoire et le plaisir de l'histoire vient ensuite.
Commenter  J’apprécie          10



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}