AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de PostTenebrasLire


Quantika est un planet-opéra qui mélange avec un bon dosage de la science, de l'aventure humaine spatiale, planétaire, militaire, archéologique et onirique.
La trilogie se déroule la plupart du temps sur Gemma une planète glacée colonisée par les hommes.
Gemma est un monde très crédible. L'humanité y est comme accrochée voir enfouie tellement les conditions sont rudes. Là, sous la glace des chercheurs vont trouver des vestiges et bien plus...
Ce qui va être découvert dans les profondeurs va bouleverser la vie de l'équipe de chercheurs qui n'aurait pas vraiment creusé là par hasard. Sont-ils guidés ? Si oui, par quoi, par qui ?
Avis
Cette trilogie a beaucoup de qualités, mais j'ai été rebuté par sa longueur.
Je pense très sincèrement que les 3 tomes devraient tenir dans un seul.
La trilogie fait environ au total 1500 pages soit l'équivalent de Dune + Messie de Dune + Enfants de dune. Ici en 1500 pages, une aventure de quelques mois concernant une dizaine de personnages est racontée.
Tout est beaucoup trop descriptif ! Certaines descriptions sont justifiées. Il y a par exemple de purs moments de science (rassurez-vous, ils sont clairs et bien amenés).
Mais le reste est trop long :
- Une ascension fait plusieurs chapitres.
- Il y a des paragraphes entiers qui décrivent ce que tel personnage a mis dans son sac !
- Une marche prend presque tout un livre
- les personnages décrivent avec trop de longueurs leurs sentiments.
La trilogie est frappée du syndrome "Lost". Non pas dans le sens d'un scénario qui part dans toutes les directions, mais par sa construction. Pour stimuler l'intérêt malgré les longueurs, les chapitres sont très courts et finissent presque tous sur un cliffhanger.
Exemple : un des personnages crie (pour sa vie). Fin du chapitre. le chapitre suivant est centré sur deux autres personnages qui entendent au bout d'une dizaine de pages le cri en question. Ils sont dans le même village. Leurs problèmes relationnels ont déjà été abordés à de multiples moments. C'est à la fin du dernier opus. Vous le comprenez. J'ai du sauter beaucoup de paragraphes pour rendre la lecture intéressante.
Autre effet Lost : les flashbacks. Ils sont nécessaires à la trame de l'histoire, mais trop nombreux ils coupent le rythme.
À la fin comme dans Lost où il fallait plusieurs épisodes pour ouvrir la trappe d'un mystérieux abri souterrain, il faut dans Quantika plusieurs chapitres pour sortir d'une base et rejoindre le prochain lieu sûr.
J'ai aussi eu du mal avec les personnages beaucoup trop exagérés et convenus.
Il y a le père scientifique incapable de communiquer avec sa fille, la scientifique hantée par des hallucinations, l'amoureux, le traite, le boulet pas doué, la confidente, les amis qui vont mourir, les odieux miliciens, le savant fou, ... Ces personnages ont parfois des attitudes incompréhensibles. La scientifique fait une rencontre incroyable et ... s'énerve parce qu'elle n'arrive pas à trouver comment communiquer ! hein ?!?
En commençant cette critique, je ne voulais pas être aussi négatif. Il y a de bonnes idées dans cette trilogie : ce quelque chose qui nous unit tous, le monde est très crédible, l'intrigue aussi. Hélas moi qui aime les longs romans, j'ai beaucoup souffert de la trop grande longueur du récit. Je n'avais qu'une hâte : qu'on en finisse !
C'est dommage le final est très beau même si on s'y attend depuis le premier roman.
Commenter  J’apprécie          90



Ont apprécié cette critique (5)voir plus




{* *}