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Critique de Elamia
Fascinée depuis toujours par les corvidés, je ne pouvais pas passer à côté de ce livre.
Force est d'avouer que l'on ne ressort pas indemne de cette lecture qui aborde des thématiques assez difficiles.
Quelques jours seulement après avoir tourné la dernière page, je peux affirmer que L'enfant et l'oiseau fait définitivement parti des romans qui ont marqué ma vie de lectrice.
Après le très gourmand Délices de Tokyo, du même auteur, j'ai encore une fois embarquée avec plaisir pour le Japon. Pourtant cette fois, pas de Dorayakis ni de Mochis, mais une très belle histoire d'amitié entre un corbeau et un jeune garçon....
Dans ce court roman, Yôichi et sa mère Ritsuko recueillent un oisillon tombé du nid. Yôichi va alors le choyer et lui apporter tout l'amour possible. Jusqu'au jour où l'oiseau doit prendre la fuite pour sa survie...
Dans ce récit, la bienveillance côtoie aussi la cruauté humaine. Yôichi, sa mère et le corbeau Johnson vont en faire les frais. Chacun tente de survivre dans un univers hostile, incompris de la société. Ritsuko peine à joindre les deux bouts, Yôichi tente de grandir loin de la présence paternelle et Johnson, qui appartient à une espèce dite « nuisible », voit ses congénères brutalement exterminés. le destin a permis à ces trois êtres de se rencontrer à un moment charnière de leur existence.
La plume de Durian Sukegawa est simple, avec cette naïveté caractéristique de la littérature nippone contemporaine. Malgré la rudesse de certaines scènes, il s'en dégage aussi beaucoup de poésie. Les décors et les paysages changeant au gré des saisons sont décrits avec une justesse incroyable. Durian Sukegawa dépeint la vie des corbeaux dans tout ce qu'elle a de plus cruel et merveilleux à la fois. On frôle d'ailleurs quelques fois l'onirisme et on s'imagine parcourir les airs aux côtés de Johnson.....
Je ne vous cacherais pas que ce livre est triste, à bien des égards, je ne vous conseillerais peut-être pas de le lire si vous n'avez pas le moral. Pourtant, il laisse un souvenir mémorable, et parvient malgré tout à véhiculer un beau message d'espoir. Et n'est-ce pas, après tout, tout ce que l'on attend d'un livre ?
Force est d'avouer que l'on ne ressort pas indemne de cette lecture qui aborde des thématiques assez difficiles.
Quelques jours seulement après avoir tourné la dernière page, je peux affirmer que L'enfant et l'oiseau fait définitivement parti des romans qui ont marqué ma vie de lectrice.
Après le très gourmand Délices de Tokyo, du même auteur, j'ai encore une fois embarquée avec plaisir pour le Japon. Pourtant cette fois, pas de Dorayakis ni de Mochis, mais une très belle histoire d'amitié entre un corbeau et un jeune garçon....
Dans ce court roman, Yôichi et sa mère Ritsuko recueillent un oisillon tombé du nid. Yôichi va alors le choyer et lui apporter tout l'amour possible. Jusqu'au jour où l'oiseau doit prendre la fuite pour sa survie...
Dans ce récit, la bienveillance côtoie aussi la cruauté humaine. Yôichi, sa mère et le corbeau Johnson vont en faire les frais. Chacun tente de survivre dans un univers hostile, incompris de la société. Ritsuko peine à joindre les deux bouts, Yôichi tente de grandir loin de la présence paternelle et Johnson, qui appartient à une espèce dite « nuisible », voit ses congénères brutalement exterminés. le destin a permis à ces trois êtres de se rencontrer à un moment charnière de leur existence.
La plume de Durian Sukegawa est simple, avec cette naïveté caractéristique de la littérature nippone contemporaine. Malgré la rudesse de certaines scènes, il s'en dégage aussi beaucoup de poésie. Les décors et les paysages changeant au gré des saisons sont décrits avec une justesse incroyable. Durian Sukegawa dépeint la vie des corbeaux dans tout ce qu'elle a de plus cruel et merveilleux à la fois. On frôle d'ailleurs quelques fois l'onirisme et on s'imagine parcourir les airs aux côtés de Johnson.....
Je ne vous cacherais pas que ce livre est triste, à bien des égards, je ne vous conseillerais peut-être pas de le lire si vous n'avez pas le moral. Pourtant, il laisse un souvenir mémorable, et parvient malgré tout à véhiculer un beau message d'espoir. Et n'est-ce pas, après tout, tout ce que l'on attend d'un livre ?
