Le cirque

Manu vit dans une société où tout est régenté. Des robots policiers circulent dans les rues pour rappeler aux citoyens les règles. Ils n'ont surtout pas le droit de sortir de la ville, où règne le désordre. Des affiches annonçant la venue d'un cirque à l'extérieur des murs va amener Manu à vouloir le trouver.
Manu est un dompteur de chaises. Il aime sortir de la ville, trouver des chaises et des fauteuils abandonnés. Il leur redonne une deuxième vie. Ils sait les écouter et comprend ce qu'il leur est arrivé. Il va donc essayer de se faire embaucher par le cirque pour faire son numéro de dompteur.
J'avoue que ma lecture me laisse perplexe. Je n'ai pas vraiment compris, au début, où l'auteur souhaite nous mener. Au fur et à mesure des pages, je me suis rendu compte que le message derrière l'histoire est l'importance du rêve. Les rêves permettent de s'échapper du quotidien. Dans les rêves tout est possible.
A l'inverse, la société dépeinte dans ce livre, où la technique domine, ne laisse pas la place à l'imprévisible, à l'imperfection.
J'ai aimé les dessins. Les couleurs chaudes donnaient de l'importance aux moment passés dans le cirque, donc au rêve. Au contraire des moments passés dans la ville, au sein de la société, pour lesquelles les couleurs sont plus froides, à la limite du noir et blanc.
Une lecture, donc, agréable.
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