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Critique de LoupAlunettes
"La vie est un jeu d'échecs".
Que doit-on comprendre à ce titre?
Une leçon pessimiste, le vie n'est qu'une succession de déconvenues facétieuses?
Voici un message peu engageant pour nos jeunes lecteurs ados.
Sur les 1ères pages, nous saisissons heureusement une part du vrai sens donné ici, la vie est un apprentissage, parfois long, dont on peut effectivement apprendre de ses erreurs, peut-être, petit à petit en tout cas, mais qui demande aussi un peu de concentration et de maîtrise de soi pour réussir, quelque soit le domaine.
Nous restons dans le thème des échecs avec le roman d'Om Swami, le jeu de stratégies cette fois et nous avons un jeune héros qui aura fort à faire pour dompter son tempérament.
Vasu n'a que 14 ans, c'est un futur guerrier du jeu d'échecs mais il devra d'abord réprimer son arrogance et maîtriser ses tempêtes.
Un vieil homme expert lui propose de l'entraîner, avec exigence et il ne lui fera pas de cadeau, au "petit scarabée" ( cf. la série tv: Kung Fu").
L'aventure est racontée par Vasu lui-même, ce qui la rend vivante.
Le jeune ado indien récolte progressivement les fruits d'une double expérience, celle vive et parfois contrariée de la génération ado et celle d'une jeunesse rompue au sport et loisir avec rigueur, les deux n'allant pas toujours de paire et la seconde expérience réclamant quelques sacrifices de la première.
Comment faire bon ménage de tout ça et être quoi qu'il arrive un gagnant?
Om Swami offre aux lecteurs un personnage intéressant, à la limite de l'enfance et de la maturité, suivant ses victoires et ses faiblesses.
Nous supposons bien qu'une discipline telle que les échecs peut phagocyter une part d'enfance, sans mal vouloir.
Le jeune Vasu n'est finalement qu'un enfant, nous le constatons, réclamant à son professeur un peu de tendresse avec la poigne de fer.
Cela rend le propos sensible et attachant.
Le vieil homme fera passer dans ses leçons un peu de philosophie, de la graine de sagesse plantée pour réussir finalement dans plusieurs domaines.
Vasu donne l'impression d'un petit dernier de fratrie un peu capricieux qui va simplement grandir et donner le meilleur de lui-même pour le faire.
Le personnage du professeur est assez mystérieux, ne dévoilant rien de son passé, ceci, en plus de ses méthodes peu orthodoxes, rendant le récit passionnant.
Quant il s'agit de vous présenter des personnages singuliers et atypiques, l'auteur lui-même devrait vous surprendre, puisqu'il tire sa verve philosophique de sa qualité de ...moine. Et oui.
Un chouette roman.
Que doit-on comprendre à ce titre?
Une leçon pessimiste, le vie n'est qu'une succession de déconvenues facétieuses?
Voici un message peu engageant pour nos jeunes lecteurs ados.
Sur les 1ères pages, nous saisissons heureusement une part du vrai sens donné ici, la vie est un apprentissage, parfois long, dont on peut effectivement apprendre de ses erreurs, peut-être, petit à petit en tout cas, mais qui demande aussi un peu de concentration et de maîtrise de soi pour réussir, quelque soit le domaine.
Nous restons dans le thème des échecs avec le roman d'Om Swami, le jeu de stratégies cette fois et nous avons un jeune héros qui aura fort à faire pour dompter son tempérament.
Vasu n'a que 14 ans, c'est un futur guerrier du jeu d'échecs mais il devra d'abord réprimer son arrogance et maîtriser ses tempêtes.
Un vieil homme expert lui propose de l'entraîner, avec exigence et il ne lui fera pas de cadeau, au "petit scarabée" ( cf. la série tv: Kung Fu").
L'aventure est racontée par Vasu lui-même, ce qui la rend vivante.
Le jeune ado indien récolte progressivement les fruits d'une double expérience, celle vive et parfois contrariée de la génération ado et celle d'une jeunesse rompue au sport et loisir avec rigueur, les deux n'allant pas toujours de paire et la seconde expérience réclamant quelques sacrifices de la première.
Comment faire bon ménage de tout ça et être quoi qu'il arrive un gagnant?
Om Swami offre aux lecteurs un personnage intéressant, à la limite de l'enfance et de la maturité, suivant ses victoires et ses faiblesses.
Nous supposons bien qu'une discipline telle que les échecs peut phagocyter une part d'enfance, sans mal vouloir.
Le jeune Vasu n'est finalement qu'un enfant, nous le constatons, réclamant à son professeur un peu de tendresse avec la poigne de fer.
Cela rend le propos sensible et attachant.
Le vieil homme fera passer dans ses leçons un peu de philosophie, de la graine de sagesse plantée pour réussir finalement dans plusieurs domaines.
Vasu donne l'impression d'un petit dernier de fratrie un peu capricieux qui va simplement grandir et donner le meilleur de lui-même pour le faire.
Le personnage du professeur est assez mystérieux, ne dévoilant rien de son passé, ceci, en plus de ses méthodes peu orthodoxes, rendant le récit passionnant.
Quant il s'agit de vous présenter des personnages singuliers et atypiques, l'auteur lui-même devrait vous surprendre, puisqu'il tire sa verve philosophique de sa qualité de ...moine. Et oui.
Un chouette roman.
