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Critique de Ziliz


Orang & Outang, deux jeunes cousins facétieux, passent leurs journées à jouer dans les arbres de la jungle de Bornéo.
Leur terrain de jeu est sans limite. Jusqu'au jour où ils se heurtent à une imposante clôture, qui protège une sorte de village.
C'est un hôtel, leur précise Sawami, jusqu'alors bûcheron, et nouvellement promu garde de l'enceinte : « Un hôtel avec des restaurants, des bars, des piscines, des résidents, et tout et tout... »
Des résidents humains, exclusivement, qui « portent des costumes courts et colorés (...) d'étranges créatures aussi bruyantes et bariolées que des perroquets. »
Nos deux cousins 'roux et poilus' vont devoir faire marcher leurs méninges pour être admis en ces lieux.

Ce roman plein d'humour est construit comme un conte : à chaque échec succède une nouvelle épreuve qui permet aux aventuriers pugnaces d'améliorer leurs techniques et d'approcher du but.
Il montre évidemment l'esprit de conquête de l'homme et son sentiment de supériorité sur les autres espèces (animales, végétales) et sur ses semblables - les touristes envahissent un espace étranger et y édictent leurs règles, tout en modifiant le mode de vie de ceux qui y vivaient depuis des générations.

A lire au premier degré pour jubiler de la malice de ces deux singes bien sympathiques, et/ou à assortir d'un petit discours d'adulte 'écolo-gauchiasse-bobo-bien-pensant-droit-de-l'hommiste', selon votre sensibilité. 😉
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