J'ai beaucoup aimé ce roman. Les portraits des personnages sont géniaux, tous les protagonistes sont présentés avec justesse et j'y trouve même de la poésie avec des motifs récurrents.
Tout est perturbé par l'annonce de la fermeture de la galerie d'art et ce sont ces déviations et anomalies dans le fonctionnement de
la Halle, sorte d'organisme vivant, que l'on va constater.
L'action est très circonscrite dans l'espace :
la Halle et ses alentours immédiats, des flashbacks qui prennent place dans le squat des artistes, le café vert à la fin ; et l'est également dans le temps : l'histoire commence lorsque l'on apprend la fermeture de la galerie et l'ouverture prochaine d'une supérette végétarienne à son emplacement, et s'achève au dernier jour de cette galerie.
On observe la vie de
la Halle à travers les yeux du vendeur de saucissons, qui de son emplacement voit tout. Il a ses entrées dans les caves, où règne Sacha qui contrôle tout depuis le bas de la pyramide. Il est ami avec le galeriste. Il fréquenterait même Alma, la libraire italienne, "les plus belles jambes de
la Halle, de Marrec et du monde".
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